Le Parti de la liberté et de la justice estime qu'avant toute réforme, «il appartient au pouvoir de se conformer au préalable à la Constitution en levant l'interdiction illégale d'autoriser des forces nouvelles à s'organiser en partis politiques, en syndicats ou en associations dans le cadre du respect des lois de la République et en cessant de confisquer le droit des citoyens à manifester pacifiquement». Dans un communiqué rendu public hier, le PLJ avec la signature de son secrétaire général, Mohamed Saïd, considère qu'à défaut «de cette mesure, toute réforme décidée à huis clos ou en cercle restreint ne sera qu'une énième tentative destinée à duper les citoyens, donc à fuir la satisfaction de leur besoin légitime de changement».
Pour le PLJ, «le débat engagé sur fond de simples intentions du pouvoir de procéder à des réformes politiques est un débat d'appareils qui ne revêt pas le même degré d'importance dans les préoccupations des citoyens».
Et de noter que «décider aujourd'hui des réformes avec à la fois un Exécutif à bout de souffle, une classe politique incapable d'encadrer la dynamique sociale et des mécanismes obsolètes conçus pour consolider un système de plus en plus contesté, conduira tout simplement à une redistribution des cartes entre les mêmes acteurs et à une exacerbation du malaise politique et social qui pourrait dégénérer en désordre en poussant à la radicalisation de la frange populaire la plus active et la plus déterminée». Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â
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Posté Le : 03/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. P.
Source : www.elwatan.com