Deux jours après le début de la campagne électorale, la confusion règne et des partis politiques se plaignent déjà du climat ambiant.
Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de Mohamed Saïd s'inquiète de «la détérioration de l'atmosphère de la campagne électorale, résultat inquiétant de la fermeture de la scène politique pendant longtemps». Dans un communiqué rendu public hier, le PLJ fait remarquer «l'impasse» qui caractérise les rapports entre le ministère de l'Intérieur et la Commission nationale de surveillance des élections législatives, qui «se répercute négativement sur le lancement de la campagne».
Le parti de Mohamed Saïd dénombre beaucoup de ratages. «Les salles prévues pour les meetings ont été attribuées, dans certaines wilayas, tardivement, empêchant une programmation à temps des activités ; les créneaux horaires de passages à la radio et à la télévision n'ont été définis que quelques heures avant le lancement de la campagne ; bien plus, le tirage au sort pour l'attribution d'un numéro national pour chaque parti n'a été fait que ce matin (hier).» Le PLJ dit «ignorer» également la forme définitive retenue pour le bulletin de vote. Les partis nouvellement agréés font face également à des entraves.
«La campagne est menée par des partis politiques avec des moyens inégaux, voire incompatibles, ce qui place les nouveaux partis en position de faiblesse», a fait remarqué le PLJ.
Et l'argent, qui pollue la vie politique, Mohamed Saïd s'en offusque : «L'usage de l'argent par certaines formations politiques, au su et au vu de tout le monde, dans l'établissement des listes démontre, si besoin est, le degré de corruption qui gangrène la vie publique.» Voilà qui fera fuir les électeurs le plus loin possible des urnes.
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Posté Le : 17/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hacen Ouali
Source : www.elwatan.com