Algérie


PLJ
Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de l'ancien ministre de la Communication, Mohamed Saïd, alerte sur la situation politique "inédite" et marquée par des pratiques antidémocratiques et de projets de loi de plus en plus contestés. Dans un communiqué rendu public hier, le parti de l'ancien candidat à la présidentielle de 2009 dénonce, en effet, "une situation inédite de lutte politique, de violence verbale, de tension et d'attente générale inquiétante" qui affecte le pays, précise-t-il, depuis le début du 4e mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le PLJ rappelle que cette étape sensible que traverse la nation nécessite "la recherche d'un plus large consensus possible pour diriger l'Etat et consolider la cohésion nationale afin d'affronter collectivement les défis majeurs". Il appelle, en conséquence, le pouvoir à "se résoudre à renoncer à prendre unilatéralement des décisions qui engagent l'avenir du pays, cesser d'ignorer les préoccupations de l'opinion publique et ne pas entraver les libertés, notamment celles de la presse et d'expression sous des prétextes qui cachent mal des calculs politiques dictés par des considérations de positionnement dans l'après-4e mandat (...)", et partant, ajoute le PLJ, pour empêcher toute transition démocratique. Il avertit que "le statu quo engage l'avenir dans l'inconnu avec tous les risques qu'il engendre sur la stabilité du pays". "À la corruption, l'acharnement contre les médias indépendants, la détérioration du pouvoir d'achat et les disparités sociales, les conditions ?honteuses' du déroulement de l'examen du baccalauréat, la suppression de la retraite anticipée, s'ajoutent les projets de loi inscrits en urgence à l'APN", regrette le PLJ. À commencer par le projet de loi visant à réduire au silence les militaires à la retraire, le parti de Mohamed Saïd fera remarquer que "l'instauration de l'Etat civil ne réside nullement, à l'heure actuelle, dans le durcissement de l'obligation de réserve du personnel militaire en activité où à la retraite, mais dans l'adoption de dispositions juridiques qui garantissent la neutralité de l'institution militaire et lui évite de s'immiscer dans la vie politique sous n'importe quelle forme (...)".Le PLJ souligne que le contenu des premiers projets de loi, dans leur ensemble, soumis à la Chambre basse ne répond pas dans son esprit à l'appel du président de la République lancé à l'occasion de la cérémonie du serment du 4e mandat pour "une promotion consensuelle de notre désir de démocratie et de s'impliquer ensemble dans l'édification d'une Algérie moderne".Farid Abdeladim


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)