Algérie - Revue de Presse

Pleines pages : Tout n'est pas que littérature'


Le livre, les belles lettres, la littérature… ainsi que vous le concevez de ces pages pleines de mots et dans quelque langue que cela soit à travers le verbe, la phrase, l’expression, enfin tout le bataclan linguistique qu sied à l’écriture et par là même à la lecture, le support présenté au Salon, le 16e, a la part belle. Et grand bien fasse à cette manifestation qui draine toujours autant de monde que le souhaitaient les préposés à cette foire du livre. Ainsi soit-il, également pour le public qui a l’embarras du choix entre titres, ouvrages, auteurs et rencontres. Là où il y a matière à puiser dans le savoir et la connaissance, perçus dans chaque pays, d’une manière ou d’une autre, mais qui fatalement se rejoignent par ce penchant incondisciple pour le livre. Ce livre qui est feuilleté, touché, senti, humé et parcouru au gré des pages et des lettres qui accrochent et finissent par séduire. L’attrape-nigaud est là qui dresse ses mots à dire et à lire. Il y en a qui s’assoient à même le sol ou sur un pouf pour étreindre cette envie d’aller jusqu’au bout. Pas besoin de marque pages, de confort, de calme. Car, le tout est dans cette attraction qui s’appelle un titre, un auteur, un style. Et à qui veut s’abreuver à la source d’un écrit fluide, facile à déchiffrer, habile à retenir l’attention. Même les préposés aux stands ne voient nullement du mauvais œil, ce fervent lecteur qui s’empresse d’avaler des pages, alors que c’est un client potentiel qui pourrait faire tinter le tiroir caisse, autant de fois qu’il y a de l’intérêt que la maison mère édite. Parce que chez ce visiteur de passage et ce lecteur rapide comme le vent, il y a en plus souvent plus que cette envie de lire, il y a cette autre envie d’acquérir le livre et de l’emporter pour le faire lire ou tout simplement le garder. Surtout lorsque les études exigent que l’ouvrage soit en permanence disponible, car souvent, sur le marché de la librairie, il ne l’est point. Une vive présence de ces étudiants à l’affût de la perle rare, autant par la trouvaille du titre que par le prix. Souvent du 2 en 1 ou même du 3 en un. L’occas. à ne pas rater ! Opportunités diverses que ce 16e Salon offre le temps d’une exposition-vente à la portée de tous. Ceux qui sont  intéressés par le livre scientifique et technique ont avec ce SILA 2011, toute la latitude de se payer l’opus de ses recherches. La littérature qui se taille toujours la part du lion, n’est pas en reste. Entre romans, essais, nouvelles, recueil de poésie, débat, rencontres, actualité, best-seller, nouveautés, auteur classiques et ou à la mode… il n’est nullement besoin de rechigner ou de prétendre à un manque quel qu’il soit. Bien au contraire. Séries et collections sont là pour satisfaire les plus exigeants. Car, la gourmandise livresque est aussi de l’apanage des appétits qui ne sont pas toujours faciles à contenter. Une gloutonnerie qui plaît pas mal devant l’achalandage et la prolifération des signatures tant nationales qu’étrangères. Un beau pari lancé à ceux qui disent que la lecture n’intéresse plus que les vieux de la vieille école. Même si ces derniers ont, il est vrai, aussi la part belle, il est aussi édifiant de savoir enfin que tout dans ce Salon est à prendre, et que tout le reste peut ne pas être que littérature.
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