Algérie

Pleasantville. Gary Ross



Pleasantville. Gary Ross
Jeudi 9 janvier 17h à la cinémathèque de Sidi Bel Abbès, Souk Ahras, Tiaret, Blida, Tlemcen, Béjaia, Béchar).Que faire quand on affiche 22 printemps, qu'on s'ennuie ferme et que les jours nous paraissent adorablement lourds ' On se rue à la cinémathèque la plus proche, on s'assied et on regarde. Il est 17h et l'écran, devant nous, passe de la couleur au noir et blanc granuleux. Le film se nomme Pleasantville et l'on comprend très vite que tout y est beau, gentil, précis et précieux. Un rêve ' Plutôt un cauchemar imaginé et réalisé par Gary Ross. Nous sommes en 1998, les films sont encore en pellicule, et le Net à son avènement. Avant d'écrire Hunger Games, gros succès de l'année 2013, Ross va se faire connaître grâce à Big (1988) et Président d'un jour (1993), deux comédies d'époque qui eurent leur gloire. Aujourd'hui, ce ne sont que des choses médiocres. Passons.Alors, Pleasantville ' Un film pauvre, mal ficelé, mal aimé, mal dorloté, de la guimauve qui conserve encore et toujours un soupçon de naïveté. Comment croire un seul instant que nous, spectateurs, pouvons franchir l'écran pour voir l'envers du décor d'un monde cinématographique ' C'est ce que tente de répondre le sieur Ross. Ça part dans tous les sens, ça n'a aucun sens, mais une ambiance joyeuse s'en dégage, comme si l'innocence devenait le seul état d'esprit possible dans notre société, comme si l'utopie voltairienne épousait nos corps. Il faut y croire, ne serait-ce que 90 minutes, le temps du film. Alors, nos 22 ans seront à tout jamais gravés dans nos c?urs. La preuve, quinze ans plus tard, je continue de parler de ce film?




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