Algérie

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Festival Dimajazz 2008 Arrivée des premiers artistes Le Dimajazz s?installe d?ores et déjà dans les murs de la ville grâce aux belles affiches aux couleurs pistache qui ont fait hier leur apparition. A quelques jours du coup d?envoi, les organisateurs de l?événement mettent les ultimes retouches et sans déroger à la règle, les mêmes difficultés persistent et menacent jusqu?à la tenue de l?événement. Le premier obstacle est celui du financement, car malgré une institutionnalisation qui devrait mettre à l?abri le festival, la contribution financière du ministère tarde à être versée, alors que celle de la commune d?accueil n?a pas encore dépassé le stade des promesses. Une situation qui a bloqué un certain nombre de dispositions, notamment la réservation d?hôtels, déclare le commissaire Zoheir Bouzid. Cela dit, ce dernier reste optimiste et concentré sur les préparatifs en attendant l?arrivée des artistes. Par ailleurs, et en dépit des problèmes de débordement rencontrés lors des dernières éditions, le Dimajazz 2008 sera encore domicilié au théâtre. Il dira : « Il faut dire que nous avons été contraints de recourir au théâtre qui malgré sa beauté et un nombre d?avantages, présente quelques inconvénients, notamment ses capacités limitées. Nous regrettons pleinement que Constantine ne dispose pas d?une salle de spectacle digne de sa stature et de la hauteur de cet événement qui attire un grand public. » Le festival s?installe aussi avec le lancement de la première résidence de création, animée par les musiciens de Coudiat Aati project. Ce projet auquel reviendra l?honneur d?ouvrir l?édition 2008, est une de fusion entre le jazz et le malouf, conduit par les musiciens de Sinouj et la troupe du maître Selim Fergani. Rencontré dimanche dernier au conservatoire communal où se tient la résidence, ce dernier confie à propos de cette expérience que « c?est la rencontre de deux grandes musiques, les habitués du malouf vont découvrir cette musique d?un autre angle ». Face aux conservateurs qui refusent qu?on touche à l?intégrité du malouf, Selim déclare : « Je suis moi-même un puriste et si certains n?acceptent pas l?idée, d?autres ont beaucoup aimé. Pour ma part, je suis ouvert et je n?ai pas peur d?affronter l?expérience, d?autant qu?on n?a pas une idée sur la chose si on ne la fait pas. Et puis, il y a eu beaucoup d?expérience de fusion entre le jazz et les musiques traditionnelles, notamment chez nos voisins tunisiens et marocains, et je crois que ça permettra de faire sortir le malouf de son autarcie et le mondialiser. D?ailleurs, d?après l?assistance, notre concert à Alger a été une réussite », a-t-il conclu. Avec l?autre formation Madar, venue d?Alger, le Dimajazz accueillera cette année deux groupes algériens ; ce qui confirme, en plus du vaste programme pédagogique, l?apport du festival pour la création d?une scène algérienne de jazz.


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