Algérie - Traitement des eaux (stations épuration , dessalement)

Planète - Une solution autonome et à moindre coût pour rendre l’eau potable en Afrique



Planète - Une solution autonome et à moindre coût pour rendre l’eau potable en Afrique


EAU POTABLE: La solution Providence permet de rendre l’eau potable dans les pays en voie de développement…

- La solution Providence permet de filtrer l’eau et d’éliminer les germes grâce à un traitement par rayon ultraviolet.

- Elle permet d’offrir un accès à l’eau potable aux populations de pays en voie de développement à des prix très bas.

- L’entreprise, déjà présente au Sénégal, espère s’implanter dans toute l’Afrique subsaharienne et même en Asie ou en Amérique du Sud.

Apporter de l’eau potable là où il n’y en a pas. La société marseillaise Oshun, du nom de la divinité de l’eau douce et des rivières pour le peuple Yoruba, ambitionne de fournir un service autour de l’eau potable à des pays en voie de développement.

Créée par trois sociétés leaders dans leurs domaines. Oshun a vu le jour grâce à trois entreprises, qui apportent chacune leur expertise. La société du Canal de Provence propose des services dans le domaine de l’eau rurale comme l’irrigation ou le traitement de l’eau. La société UV Germi, basée en Corrèze, est experte dans le traitement de l’eau par ultraviolet et l’entreprise MIOS, à Aix-en-Provence, est spécialisée dans les solutions de communication entre machine.

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Un service d’eau potable dans les pays en voie de développement.

«Notre objectif est de construire des kiosques à eau dans les zones rurales des pays en voie de développement», explique Jean-Marc Philip, président de la société.

Concrètement, la société installe un système de traitement de l’eau, aux normes européennes, sur des puits ou forages. Un système avec des consignes de bidon permet de s’assurer que l’eau reste propre jusqu’à son utilisation finale. Le système est directement alimenté par des panneaux photovoltaïques.

«Dans une logique “d’obligation de résultat” nous les avons aussi équipés d’un système pour les guider à distance», explique Jean-Marc Philip.

Le traitement de l’eau repose sur une première filtration, puis par un traitement par rayons ultraviolets.

«C’est une manière très efficace pour éliminer les germes de l’eau, et elle ne dénature par ses propriétés, comme sa teneur en oligo-éléments», précise le président de la société.

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Une entreprise sociale et solidaire.

«Nous avons la vocation d’une ONG avec l’efficacité d’une entreprise. Nous ne recherchons pas de subventions et nous avons construit notre modèle économique autour du consentement des populations à payer», affirme Jean-Marc Philip.

Il souhaite recruter localement pour gérer le fonctionnement des kiosques.

«Si on crée un emploi pour un kiosque, environ quatre ou cinq se créeront indirectement», ajoute-t-il.

Surtout, le prix de l’eau a été fixé bien spécifiquement.

«Nous avons adapté nos systèmes au prix consenti à payer», précise Jean-Marc. Une bouteille d’eau de source coûte en moyenne 400 francs CFA (60 centimes d’euros) quand celle d’Oshun coûtera à 10 francs CFA.»

Implanté au Sénégal.

L’entreprise est déjà intervenue ponctuellement à Haïti à la suite de l’ouragan Matthew en 2015 pour assainir l’eau, en situation de prolifération du choléra. Désormais elle est installée au Sénégal et vise de s’étendre vers l’Afrique subsaharienne, puis l’Afrique Centrale.

«L’enjeu est majeur pour près d’un milliard de personnes qui ont des problèmes d’accès à l’eau potable», recontextualise Jean-Marc Philip.

D’autres pays sont également intéressés en Asie du Sud-Est, comme le Sri Lanka, ou des pays d’Amérique du Sud.


Photo: Une solution Providence installée au Burkina Faso. — Jean-Marc Philip

Adrien Max


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