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Planète - Plus près des arbres, vit-on mieux ?



Planète - Plus près des arbres, vit-on mieux ?
Nul doute là-dessus: se promener dans une forêt ou regarder les feuilles se balancer au gré du vent fait du bien. Mais que sait-on réellement des effets des arbres sur notre santé? Et qu'en dit la science? Notre journaliste Sylvie Buy a tenté de répondre à ces questions pour le GEO Collections 'Le fabuleux spectacle des arbres' paru en juillet 2017. Une enquête à (re)lire en ce 21 mars, journée internationale des forêts.

Expirer. Inspirer. Enlacer un arbre et fermer les yeux, pour se laisser couler dans la fraîcheur de l’air, le chant des oiseaux, l’odeur des feuilles, le contact de l’écorce, l’éclat du soleil dans la canopée… Le shinrin yoku, le «bain de forêt», qui consiste à s’immerger ainsi dans une forêt pendant au moins quinze minutes, attentif à toutes les perceptions, fait fureur au Japon depuis trente ans. En 1982, il y a été reconnu officiellement comme thérapie médicale, et réunit chaque année 5 millions d’adeptes dans le pays. On pratique désormais aussi l’équivalent du bain de forêt aux États-Unis (tree hugging, littéralement «l’étreinte d’un arbre»), en Corée du Sud, en Finlande et depuis quelques années en France. Les stages de «sylvothérapie» pullulent… avec leur lot de dérives spirites. Un pas que de nombreux coachs franchissent allègrement. Untel engage les adeptes à «entrer en contact avec l’harmonie vibratoire de l’arbre», lequel ferait «le trait d’union entre le monde d’en haut et celui d’en bas, se nourrissant des radiations de la terre et des radiations cosmiques». Tel autre invite le stagiaire à choisir son arbre par radiesthésie, et à lui demander son autorisation (avec respect) avant de l’enlacer.

Pour les amoureux des arbres, la frontière entre le stage bienfaisant de reprise de contact avec la nature, et la «cure sylvique» promettant mille bienfaits, en réalité limités aux revenus générés pour ses organisateurs, est parfois un peu floue. Alors à ce jour, que sait-on réellement des effets des arbres sur notre santé? Et s’ils sont avérés, comment s’exercent-ils, ou du moins qu’en dit la science?

Le chercheur en écologie végétale au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et auteur de A quoi pensent les plantes? (éd. Odile Jacob, 2016), Jacques Tassin, met en garde: «C’est vrai, on peut ressentir du bien-être au contact de la nature. Mais dès lors qu’on commence à parler d’établir un contact avec un arbre, de l’embrasser comme on embrasserait une personne, on est clairement dans une dérive anthropomorphique.» Les cures sylviques sont bel et bien un vestige New Age des années 1970, âge d’or des ovnis, des dauphins guérisseurs et des singes mathématiciens. Des plantes mélomanes, aussi. On se souvient que dans le livre de Dorothy Retallack, The Sound of Music and Plants (éd. DeVorss, 1973, en anglais), elles préféraient le classique au hard rock. Il y eut aussi les arbustes télépathes de Cleve Backster. En 1966, l’Américain équipa son dragonnier (Dracaena deremensis) d’électrodes reliées à un stylet, pour prouver qu’il pouvait détecter les mensonges des humains. Grand pourfendeur de la «science officielle», Backster devint une espèce d’autorité pour justifier toutes sortes de pratiques occultes, guérison énergétique, radiesthésie, etc. Cinquante ans plus tard, l’octogénaire publie toujours des livres sur la «pensée» des plantes. Pour le scientifique du Cirad, cette époque a laissé des traces. «Elle a induit un glissement de la pensée au-delà de ce qu’on sait, qui fait voir les arbres à notre image, insiste Jacques Tassin. On leur attribue une forme d’intelligence qu’ils n’ont pas, des comportements qu’ils n’ont pas.» En revanche, il reconnaît aux arbres des vertus intéressantes pour le bien-être. «D’un point de vue statistique, on peut valider qu’ils induisent un fonctionnement physiologique différent, de meilleures facultés d’apprentissage et de concentration, dit-il. Oui, ils font du bien. Mais il est difficile de comprendre pourquoi car on n’a pas identifié de mécanisme de cause à effet. Estce que le bien-être ressenti au contact des arbres est purement psychologique? Ou lié à certaines substances volatiles? On est encore dans le flou.»

- Regarder les arbres et leurs feuilles aurait un effet quasi hypnotique

Deux études apportent cependant des éléments de réponse. La première a été menée dans un laboratoire à ciel ouvert: quinze Etats américains, envahis depuis 2002 par l’agrile, un petit scarabée dévoreur de feuilles. Essaimant dans l’Est et le Mid-West, la bestiole a déjà décimé 100 millions de frênes. Geoffrey Donovan, biologiste au Service des forêts, a vu là l’occasion grandeur nature de vérifier une hypothèse : si les arbres influencent notre santé, alors la disparition de 100 millions d’entre eux devrait avoir des conséquences mesurables. De fait, en compilant les données collectées de 1990 à 2007, le chercheur a relevé le chiffre impressionnant de 21.000 décès excédentaires par rapport à la moyenne des zones non infestées, dans les États touchés par l’agrile (6.100 dus à des maladies respiratoires et 15.000 à des maladies cardiovasculaires). Mieux: il a constaté que plus l’insecte est présent depuis longtemps dans une région, plus ces taux de mortalité sont élevés, ce qui renforce encore la corrélation. D’une façon ou d’une autre, les frênes semblent apporter un facteur de santé qui disparaît avec eux. La deuxième étude, publiée par Roger Ulrich dans la revue Science en 1984, est entrée dans l’histoire. Ce spécialiste de psychologie environnementale à l’université du Texas a compilé les dossiers de patients opérés de la vésicule biliaire dans un hôpital de Pennsylvanie entre 1972 et 1981. Étude menée plus précisément pour la période entre mai et octobre, quand les arbres ont des feuilles. L’auteur et vulgarisatrice Marie-Paule Nougaret relate les conclusions du chercheur dans La Cité des plantes (éd. Actes Sud, 2010): «Par rapport aux malades dont la fenêtre donnait sur un mur de brique, ceux qui avaient une vue sur des arbres se remettaient plus vite. Ils réclamaient moins d’antidouleurs, présentaient moins de complications postopératoires, et surtout rentraient chez eux en moyenne un jour plus tôt que les autres. La vision des arbres semblait avoir facilité leur guérison.» Quelles que soient les propriétés curatives des arbres, comment pouvaient-elles s’exercer à travers une vitre? «La vue des arbres a permis aux patients d’Ulrich de moins se focaliser sur leur douleur ou leur angoisse, répond Marie-Paule Nougaret. Car il est assez facile de laisser flotter son attention sur le feuillage. On arrête de ressasser tout un flot de pensées, et on finit par lâcher prise. On est dans une “attention involontaire” par opposition à l’attention volontaire qui nous permet, par exemple, de traverser une rue.» Cette attention involontaire aurait un effet quasi hypnotique, un peu comme celui qu’exerce un feu de cheminée ou une séance de méditation. Elle reposerait de la fatigue mentale engendrée par les stimuli d’urgence (sons, images) qui bombardent nos sens et font sans cesse zapper notre attention d’une source à une autre.

Aujourd’hui, les neuroscientifiques ont un terme pour désigner cet état : c’est la «fascination douce». David Strayer, professeur de psychologie à l’université de l’Utah en est un spécialiste. «La fascination douce, c’est quand le cerveau entre en mode par défaut, écrit-il. Cela se produit quand l’esprit n’est focalisé sur rien de particulier, qu’il n’y a aucun effort de compréhension ou d’analyse. Alors, les circuits de l’attention dirigée se déconnectent et le cortex préfrontal se calme. L’esprit peut errer, plonger dans les souvenirs et les émotions, ce qui favorise l’imagination, la créativité et le bien-être.» Pour preuve, grâce à des tests d’association de mots, Strayer a mesuré en 2012 la créativité de randonneurs qui avaient passé six jours en totale immersion dans la nature. Et constaté qu’elle avait augmenté de 50 %. Mieux: les électroencéphalogrammes de ces sujets révélèrent une plus grande activité du cortex préfrontal. Une aire cérébrale connue pour être désactivée par la dépression et l’anxiété. Pour le chercheur, à présent, le lien est fait : «Bien des écrivains, de Henry David Thoreau à John Muir, nous parlent depuis deux cents ans des bienfaits de l’interaction avec la nature, mais cela n’avait pas encore été exploré d’un point de vue scientifique.» Tae-Hoon Kim, de l’université nationale de Chonnam, en Corée du Sud, enfonce le clou. En utilisant la technique d’imagerie par résonance magnétique, il a pu montrer que des éléments de la substance grise du cerveau appelés «ganglions de la base» sont activés chez des sujets en train de regarder des photos de paysages naturels. Or ces éléments, on le sait, sont impliqués dans les émotions positives comme la joie, les bons souvenirs, le plaisir sexuel, ou encore le circuit de la récompense lié aux addictions comme la drogue ou le jeu. Dans l’expérience de Kim, les photos d’ambiance citadine, elles, activaient plutôt le cortex occipital, l’hippocampe, et l’amygdale impliquée dans la prédiction du danger et la réponse aux menaces.

- Proximité des espaces verts et bonne santé mentale des riverains sont corrélées

Au-delà de l’imagerie cérébrale, les études conduites d’abord dans la patrie du shinrin yoku, puis dans le monde entier, font état d’un effet notable de la nature sur notre cerveau. Concernant la santé mentale, celle des chercheurs du Centre européen sur l’environnement et la santé humaine (Exeter, Royaume- Uni), publiée en avril 2013 dans la revue Psychological Science est la plus complète. En décortiquant les données de dix-sept ans de surveillance nationale (1991-2008) portant sur 10.000 personnes, ils ont établi une corrélation claire entre la proximité d’espaces verts et la bonne santé mentale des riverains. Dans un secteur arboré, ceux-ci s’avèrent moins déprimés, moins anxieux, et affichent des scores de bien-être significativement plus élevés que dans un secteur dépourvu d’arbres. Même unanimité pour les multiples études sur la marche en forêt. Après une balade sylvestre, les sujets sont moins stressés, moins anxieux, moins déprimés et mieux dans leur peau que ceux qui ne marchent pas, ou qui marchent en ville. Ils sont aussi plus optimismes, plus généreux, éprouvent davantage d’empathie et sont moins sujets aux idées noires, à l’hostilité et aux pulsions violentes. Leurs tests cognitifs et de mémoire sont plus performants, signe d’une capacité de concentration augmentée. Enfin, ils présentent moins d’allergies et une meilleure immunité. Leur rythme cardiaque est plus lent, leur pression artérielle plus basse, leur taux de cortisol sanguin moins élevé.

Rien ici de magique ou de spirituel. Ces effets physiologiques ont un point commun: ils reflètent un important abaissement du stress. Comment cela fonctionne- t-il? En situation de stress, l’organisme met tout en place pour préparer les muscles à l’action, en vue de faire face ou de fuir. C’est le réflexe de fight or flight, la réponse combat-fuite décrite pour la première fois en 1929 par le psychologue américain Walter B. Cannon. La réminiscence d’un très ancien instinct de survie.

Mais voilà. Surmenage, bruit, excès d’écrans ou simple contrariété: le stress du quotidien produit le même impact sur nous que la rencontre avec un grizzli sur nos ancêtres de la préhistoire. S’ensuit une cascade d’effets biochimiques. L’organisme produit deux hormones de stress, l’adrénaline et le cortisol. Sous leur effet, le coeur se contracte plus vite, la pression artérielle augmente pour activer la circulation du sang. La respiration s’accélère pour fournir un surplus d’oxygène aux muscles. Les réserves de graisse sont mobilisées, ce qui a pour effet d’augmenter le cholestérol sanguin. La digestion ralentit et les défenses immunitaires s’effondrent, parce que l’organisme n’est pas en mesure d’y consacrer toute l’énergie nécessaire. Voilà en un mot l’état de stress ordinaire. Une fois qu’il a disparu, tout revient vite à la normale. Ce retour à la normale, c’est précisément ce qu’opère la marche en forêt, au même titre a priori que n’importe quelle activité antistress, du tricot au yoga en passant par le rire.

- «En l’absence de végétaux, notre air serait irrespirable»

C’est un peu l’idée que défend Yoshifumi Miyazaki, le pape du shinrin yoku, dans sa théorie de la thérapie par la nature. Dans le livre Designing Our Future: Local Perspectives on Bioproduction, Ecosystems and Humanity (United Nations University Press, 2011, en anglais), l’anthropobiologiste japonais, médaillé du gouvernement pour son travail sur vingtquatre forêts de l’archipel, écrit: «Notre stress est élevé en permanence dans l’environnement artificiel moderne. Nous sommes sans cesse en mode fight or flight, comme “en attente” du retour à un niveau normal, celui de la nature. Car depuis 5 millions d’années que les humains existent, plus de 99,99 % de notre évolution s’est déroulée dans la nature. Nous y sommes adaptés.» Retourner à ce niveau naturel est exactement, selon Miyazaki, ce que réussit à faire le shinrin yoku. La profonde sensation de confort qui en découle «est si naturelle qu’il est même difficile de la traduire avec des mots», note-t-il. Et d’expliquer que dans le cas d’une infection, par exemple, le shinrin yoku va booster notre fonction immunitaire et rendre notre corps plus résistant par simple affaiblissement du stress.

Les arbres nous renverraient-ils à nos origines, sans que nous en ayons conscience? En tout cas, ils rappellent à coup sûr aux citadins pressés le rythme des saisons. Et de même que les quartiers sans aucune verdure semblent vite inhumains, les villes du monde où il fait bon vivre sont peuplées d’arbres, parce qu’ils sont beaux et qu’ils nous apaisent. On peut aller plus loin : sans eux, nous ne serions pas là, tout simplement. «En l’absence de végétaux, notre air serait irrespirable, rappelle Francis Hallé, éminent spécialiste de l’écologie des forêts. Eux seuls sont capables de pratiquer la photosynthèse qui nous débarrasse du gaz carbonique et produit l’oxygène que nous respirons.» Pour vivre et croître, un végétal a besoin de ce fameux dioxyde de carbone (CO2) qui pollue notre air. «Après séchage, la moitié de la masse d’un arbre, feuillage, bois, racines, fleurs et fruits, est constituée à partir du CO2 de l’atmosphère», poursuit le botaniste. Ce recyclage libère au passage l’oxygène dont nous avons besoin. Mais ce n’est pas tout. En plus du dioxyde de carbone, les arbres captent d’autres polluants : particules de métaux lourds, suies issues des combustions, polluants gazeux comme l’oxyde d’azote, etc. Ces derniers entrent dans le tissu de la feuille et restent stockés dans la matière de l’arbre. La capture est colossale, puisque un seul hectare d’arbres planté en ville peut éliminer chaque année 15 tonnes de nuage de pollution, soit les émissions annuelles de soixante-dix-sept voitures, selon les chiffres de l’association Arbres Canada. La pollution atmosphérique, devenue un problème de santé publique, touche aujourd’hui plus de huit citadins sur dix dans le monde, selon une étude publiée en 2016 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A la clé, maladies cardiovasculaires, cancers du poumon, accidents vasculaires cérébraux, maladies respiratoires aiguës. Coût humain, toujours selon l’OMS : 3 millions de décès prématurés par an dans le monde (dont plus de 40.000 en France).

Et ce n’est pas fini, si l’on considère qu’en 2050, 70 % de la population mondiale vivra dans les villes. Alors, les arbres, qui réduisent la pollution de l’air, peuvent-ils améliorer notre santé? C’est ce qu’a voulu savoir l’ONG américaine Nature Conservancy en évaluant l’an dernier cet impact dans 245 villes du monde. Son directeur, Pascal Mittermaier, l’affirme: «Un investissement de 4 dollars par personne et par an pourrait sauver 11.000 à 36.000 vies chaque année, et améliorer la santé de dizaines de millions de personnes.» Cette prévision prend en compte l’effet antipolluant des arbres mais aussi leur fonction «climatiseur», due à l’évaporation de l’eau à la surface des feuilles. «En France, lors de la canicule de 2003, il y a eu moins de décès là où il y avait plus de couvert végétal», note encore Pascal Mittermaier. Le bénéfice associé aux arbres semble clair, il peut même se chiffrer. Utilisant des algorithmes couplés à des vues par satellite, le département Forêt urbaine du Service des forêts américain a mis au point un logiciel en ligne, baptisé i-Tree, qui dresse un inventaire détaillé des canopées urbaines américaines et calcule leur «valeur financière». On apprend ainsi que, grâce au stockage du carbone, les arbres plantés à Austin (Texas) économisent à la ville 3 millions de dollars par an de frais de santé pour maladies respiratoires. Fort de ses résultats, le créateur de i-Tree, David Nowak, appelle les autorités à «institutionnaliser la forêt urbaine comme biotechnologie» au service de la santé et de l’environnement. Partout dans le monde, des maires, des architectes, des citoyens repensent la présence de l’arbre dans nos villes en surchauffe.

Des projets d’écologie urbaine ouvrent des brèches dans le minéral pour que la ville change son métabolisme. On plante des arbres pour améliorer la qualité de vie des citadins. Il y a deux ans, dans le cadre de la COP 21, Yvan Mayeur, le maire de Bruxelles, lançait la forêt urbaine de Neder- Over-Heembeek, 40 hectares en bordure de l’autoroute, destinés à la filtration de l’air. Le plan de maillage vert New York 2030 entend mettre un parc à dix minutes de chaque habitant. À Milan, connue pour sa pollution, l’architecte italien Stefano Boeri a réalisé deux tours de 80 et 112 mètres, qui portent 21.000 plantes en façades et 1.000 arbres sur les balcons – hêtres, chênes verts, pommiers, noisetiers de Turquie. Objectif : absorber le CO2 pour purifier l’air du quartier de Porta Nuova qui en a bien besoin. Paris, l’une des villes les plus minérales du monde (5,8 mètres carrés d’espaces verts par habitant, contre 45 mètres carrés à Londres ou 59 mètres carrés à Bruxelles), prévoit, d’ici à 2020, 100 hectares de toitures, murs et façades végétalisés. Dépollution des villes, protection contre la canicule, amélioration de l’humeur et de la santé… La liste de ce que nous devons aux arbres est longue. Si l’on y ajoute l’aspirine, extraite du saule, et le taxotère, anticancéreux issu de l’if, on aurait presque envie d’embrasser un arbre!




Photo: Les arbres font du bien mais les scientifiques peinent à comprendre pourquoi. © pxhere

Sylvie Buy


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