L’association PEFC-France a mis en place de nouvelles mesures pour améliorer la gestion durable des forêts. Désormais, ses nombreux propriétaires et entreprises adhérents doivent conserver au moins un vieil arbre ou un arbre mort par hectare et ne doivent plus utiliser de pesticides à moins de 6 mètres d’une rivière.
Conserver au moins un arbre mort ou vieux par hectare, laisser du bois mort au sol, ne pas utiliser de pesticides à moins de six mètres des rivières : le schéma 2012-2017, présenté mardi à la presse, défini par l'association PEFC-France, a pour objectif l’amélioration de leur gestion forestière durable.
Les 52.000 propriétaires forestiers et les 2.600 entreprises de la filière, adhérents de PEFC, représentent aujourd'hui 5 millions d'hectares de forêts et plus de 50% du bois vendu en France. Désormais, ils devront donc veiller à la bonne gestion de leur stock de bois. Pour cela, ils doivent respecter un périmètre de sécurité de 6 mètres autour des rivières, dans lequel aucun pesticide ne doit être utilisé. Ils doivent également limiter les coupes rases à 2 hectares en zone de forte pente, à 10 hectare pour les autres. Enfin, ils doivent aussi veiller à garder au moins un arbre vieux ou mort par hectare. Cette préservation du bois mort au sol se révèle nécessaire pour la biodiversité, l’alimentation des insectes et la restitution des matières minérales au sol.
La forêt couvre 31% des terres de la planète et sa certification a pour objectif de "conserver et améliorer les ressources et leur contribution au cycle mondial du carbone", selon Ben Gunneberg, secrétaire général de PEFC international cité par Good-planet.info. Elle recouvre près de 15 millions d’hectares en France métropolitaine et le pays représente le troisième domaine forestier d'Europe. La surface de la forêt augmente de 82.000 hectares chaque année, la récolte étant inférieure à sa production.
L’association a toujours agi pour "produire en préservant, préserver en produisant", selon son président Marc-Antoine de Sèze. PEFC et son action pour les forêts sont en ce sens recommandées par la Commission européenne. Par ailleurs, les exigences sur la préservation forestière étaient jusqu'à aujourd’hui définies par région. Désormais, ces normes sont donc devenues nationales.
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Posté Le : 27/01/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Info rédaction, publiée le 26 janvier 2012
Source : maxisciences.com