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Planète - La photo d'un ours polaire squelettique suscite l'émotion sur la toile


Planète - La photo d'un ours polaire squelettique suscite l'émotion sur la toile




A deux mois de la conférence de Paris sur le climat, la photographe allemande Kerstin Langenberger a voulu attirer l’attention sur l’une des conséquences du réchauffement climatique à savoir la condition des ours polaires.

Pour partager son indignation, elle a posté, le 22 août dernier, la photo d’un ours affamé la peau sur les os, sur un bloc de glace à la dérive.

Pour accompagner son cliché, la photographe a rédigé cette légende: «Pour les touristes et les photographes de la faune et la flore, Svalbard (*) est l’endroit où il faut se rendre pour croiser des ours polaires. Et d’ordinaire, oui, on en croise: magnifiques, photogéniques, en train de jouer ou de chasser…».

Faute de pouvoir trouver de la nourriture, les femelles meurent

Kerstin Langenberger, qui dit avoir été aux premières loges de la fonte de la banquise, parle d’étés qui se réchauffent comme jamais auparavant. Un réchauffement qui a des conséquences sur les animaux.

«Oui, j’ai vu des ours en bonne santé. Mais j’ai également vu des ours morts ou affamés. Des ours polaires qui déambulent le long de la côte, en quête nourriture (…) Les femelles sont les plus minces. Avec la fonte des glaces, elles se retrouvent coincées à un endroit [sans arriver à regagner la banquise] sans avoir assez à manger. »

La photo, partagée plus de 35.000 fois sur Facebook a suscité l’émotion des internautes. Tristes ou le cœur brisé, la plupart appellent les pouvoirs publics à prendre à bras-le-corps la question du réchauffement climatique.

La nouvelle, relayée dans la presse nationale ce vendredi fait également écho à un autre cliché du photographe animalier Paul Nicklen qui, ce lundi, a publié une photo d’un ours polaire à terre.

La scène, qui date de l’été dernier, est d’autant plus étonnante pour Paul Nicklen qu’il avait tenté de photographier [dans la même région] des ours sur la banquise, en vain.

Selon lui, «on ne peut pas être sûr à 100 % qu’il soit mort de faim, néanmoins c’est clairement probable» explique-t-il a Mashable.

Les ours polaires, une des espèces les plus menacées

A noter que les ours polaires vivant dans la zone arctique américaine figurent parmi les espèces menacées par l’Endangered Species Act, une loi fédérale créée en 1973 pour protéger les espèces dont les populations sont menacées de disparaître.

L’Union internationale pour la conservation de la nature considère les ours polaires de l’Arctique comme l’une des espèces les plus «vulnérables», du fait de la fonte des glaces qui s’accélère depuis plusieurs décennies.

Reste à savoir si après l’échec de la conférence de Copenhague et au-delà de l’accord tant attendu, la cause animale sera abordée lors du sommet mondial sur le climat.

(*) Un archipel norvégien situé entre l’océan Arctique et l’océan Atlantique, à l’est du Groenland

Photo: Postée en août dernier, la photo d'un ours polaire affamé, a suscité l'émotion des internautes sur la toile - Kerstin Langenberger - Facebook

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