Algérie

Planète - L’ONU appelle à interdire les pubs pour les énergies fossiles



Planète - L’ONU appelle à interdire les pubs pour les énergies fossiles


Interdire les publicités de combustibles fossiles: c’est l’appel d’António Guterres aux États le 5 juin à New York (États-Unis), à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. Alors que ce mois de mai a été le plus chaud jamais enregistré par l’observatoire européen Copernicus, le secrétaire général des Nations unies en a une nouvelle fois profité pour exhorter les décideurs à agir à la hauteur de l’urgence climatique.

«Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes le météore, a fustigé António Guterres. Nous ne pouvons pas accepter un avenir où les riches sont protégés dans des bulles climatisées tandis que le reste de l’humanité est frappé par des conditions météorologiques mortelles dans des pays invivables.»

Records de chaleur, catastrophes naturelles, maladies... Après avoir rappelé la quantité et les conséquences des événements climatiques, il a dénoncé les bénéfices records engrangés par les «parrains du chaos climatique». Soit ces grandes entreprises polluantes — comme TotalEnergies, BP ou encore Saudi Aramco — à l’origine de la production et l’exploitation de pétrole, de gaz et de charbon à travers le monde.

Le secrétaire général de l’ONU a toutefois insisté sur les possibilités restantes d’agir. En écho aux élections imminentes qui ont lieu dans différents États du monde, António Guterres s’est adressé aux citoyens en les appelant à faire «entendre [leur] voix et faire en sorte que [leurs] choix comptent».





Photo: Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le 5 juin 2024. - X/António Guterres

Reporterre




Nous avons eu tort.

Quand nous avons créé Reporterre en 2013, nous pensions que la question écologique manquait de couverture médiatique.

Nous nous disions qu’il suffirait que la population et les décideurs politiques soient informés, que les journaux et télévisions s’emparent du sujet, pour que les choses bougent.

Nous savons aujourd’hui que nous avions tort.

En France et dans le monde, l’écrasante majorité des médias est désormais aux mains des ultra-riches.

Les rapports du GIEC sont commentés entre deux publicités pour des SUV.

Des climatosceptiques sont au pouvoir dans de nombreuses démocraties.

Nous savons aujourd’hui que l’urgence écologique n’a pas besoin de presse: elle a besoin d’une presse indépendante de toute pression économique.

Chez Reporterre, nous faisons le choix depuis 11 ans d’un journalisme en accès libre et sans publicité.

Notre structure à but non lucratif, sans actionnaire ni propriétaire milliardaire, nous permet d’enquêter librement. Personne ne modifie ce que nous publions.

Mais ce travail a un coût.

Celui des salaires de nos 26 journalistes et salariés.

Celui des reportages menés sur le terrain, au plus près des luttes.

Celui des centaines de milliers de lettres d’info envoyées chaque semaine pour vous informer.

En 2023, 39.257 donateurs ont soutenu Reporterre : ces dons représentent 98% de nos revenus.

Du plus modeste au plus important, ils sont les garants d’un travail journalistique sérieux et indépendant, capable de faire avancer la cause écologique.

Quels que soient vos moyens, nous travaillons pour vous.

Ensemble, nous pouvons agir.

Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

Soutenir Reporterre


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)