Algérie

Planète (France/Europe) - Reportage — Pollutions - Cancers et métaux lourds: une fois la mine fermée, la vie empoisonnée


Planète (France/Europe) - Reportage — Pollutions - Cancers et métaux lourds: une fois la mine fermée, la vie empoisonnée


Dans les Cévennes, au pied de mines à l’arrêt depuis cinquante ans, des déchets chargés en métaux lourds polluent sols et rivières et intoxiquent les habitants. Voici l’histoire de leur combat et celle d’un État qui ne les entend pas.


Saint-Félix-de-Pallières (Gard)

Jaurès, labrador colossal aux yeux doux, pose sa tête sur nos genoux. En bout de table, Michel sourit: il se souvient de leur arrivée avec sa femme, route de Saint-Félix, il y a quarante ans: «On a trouvé cette maison, un endroit magnifique, à l’abri du mistral et en plein soleil, dans la nature comme on aimait.» Il a passé vacances et weekends à retaper cette ruine à flanc de colline. Après des années de bons et loyaux services pour la CGT et la mairie d’Alès, à trente minutes de là, Michel Bourgeat pensait enfin pouvoir se reposer et cultiver son jardin.

La vie a suivi son cours jusqu’en 2012, date à laquelle les habitants de Saint-Félix-de-Pallières, de Tornac et de Thoiras ont appris des pouvoirs publics qu’ils vivaient dans une zone polluée. «Des gens d’une société sont venus faire des prélèvements. On leur a demandé pourquoi, mais ils ne pouvaient pas nous le dire, raconte Michel. Un an après, on a reçu une lettre de l’ARS [l’Agence régionale de santé] qui disait que j’habitais dans un endroit très fortement pollué et qu’il fallait que je me coupe les ongles à ras, que je nettoie les appuis de fenêtres, que j’enlève les moquettes au sol, que mes animaux ne devaient pas rentrer dans la maison…» Michel poursuit l’énumération, il connaît la liste par cœur. «Conseils sanitaires destinés aux personnes vivant sur ou à proximité de sols fortement concentrés en métaux et métalloïdes»: c’est le titre du courrier officiel de l’ARS Languedoc-Roussillon reçue par Michel et ses voisins. «Toutes ces recommandations visent à limiter votre exposition aux polluants présents dans les poussières des sols.» Cette phrase, en gras, conclut la liste en seize points.

. La maison de Michel Bourgeat, construite de ses mains à partir de 1980. Le projet d’une vie. © Édouard Richard / Reporterre (Photo illustrant l'article)

Dix ans plus tard, et alors que la mine de zinc et de plomb a beau avoir été fermée en 1971, ces polluants sont toujours là. Arsenic, plomb, zinc, cadmium, antimoine, cuivre hantent sols et eaux. Le petit village et ses alentours symbolisent les ratés de l’État dans la gestion de l’après-mine. Les années ont passé et face à cette incurie et au scandale sanitaire, les médias ont déserté les lieux tandis que la lutte s’essoufflait. Une poignée de retraités, de saisonniers ou de personnes vivant en camion, accompagnée de quelques experts, se battent encore.

Michel savait-il qu’il vivait dans une zone polluée avant de recevoir cette lettre? Il remonte le cours du temps pendant que Jaurès poursuit son tour de table à la recherche de caresses: «Ces événements n’arrivent pas d’un coup. Ça a commencé avec une ânesse morte. On a fait venir le vétérinaire. Il a diagnostiqué une leucémie ou une très forte anémie. Ensuite, j’avais des poules qui grattaient dehors et paf, un matin, j’en trouve une morte. D’habitude, on le voit, une poule qui va mourir mais là, en une nuit, elle est morte!» Puis ses chiennes ont eu des cancers des mamelles, son chien, des testicules. Michel a le souffle court. «Ça vient tout doucement, on ne fait pas obligatoirement le lien. Je ne dis pas que c’est ça, je ne peux pas le prouver. Je fais un constat.»

À 85 ans, après un cancer de la prostate, Michel vient de se faire opérer d’un deuxième cancer de la peau. «Il semblerait que j’en ai encore un autre qui se pointe ailleurs», ajoute-t-il. Il vit seul avec Jaurès. Sa femme est morte. Elle a enchaîné avant lui cancer du sein et mélanome. «Mon voisin de là-haut, les autres d’ici… c’est pareil. Dans toutes les familles, il y a des cancers.» Parmi les papiers qu’il nous a préparés sur la table, la réponse tant attendue du tribunal de Marseille, reçue à l’été 2020. Vingt-sept familles de la région, l’Association pour la dépollution des anciennes mines de la vieille montagne (ADAMVM) et Générations futures avaient porté plainte en 2016 auprès du pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Marseille pour «mise en danger de la vie d’autrui, atteinte involontaire à l’intégrité physique, tromperie sur la marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal» [1]. Une plainte classée sans suite, car, selon ce courrier, «il n’a pu être établi un lien de causalité direct entre les anciennes activités extractives des sites de Saint-Félix [...] et la pollution des sols et l’état de santé des populations».

Le courrier de la Procureure indiquant à Michel Bourgeat le classement sans suite de sa plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui, atteinte involontaire à l’intégrité physique [...], pollution des eaux », etc. © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

Le ton de Michel se durcit. «Vous pouvez nous prouver que l’eau n’est pas polluée? Des documents des services de l’État, des chercheurs de Montpellier et d’autres scientifiques prouvent le contraire!» Ce jugement est en contradiction directe avec tous les dossiers qu’il archive sur l’étagère de son bureau. Des études publiques comme celle de Geoderis (2019) [2] par exemple, qui démontre «une dégradation de l’état des milieux associée à la présence des anciennes activités minières et industrielles connexes (travaux et dépôts de matériaux). Cette dégradation a été caractérisée pour les milieux sols, végétaux de consommation, air ambiant, eaux superficielles et souterraines et enfin pour les sédiments.» Alors pourquoi la justice a-t-elle refusé un an plus tard de faire le lien entre les mines à l’arrêt depuis cinquante ans et la pollution locale?

. Dans les bois, au-dessus du ruisseau le Paleyrolles, se trouvent des tas de restes miniers chargés en métaux et métalloïdes que l’on appelle les “haldes”. Depuis, par-dessus, rien ne pousse. Lors des épisodes cévenols, l’eau ravine et lessive ces déchets. © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

- «On n’a jamais vu une telle inaction de l’État!»

Au téléphone, Automne Bulard ne décolère pas. L’ingénieure géologue minier a cofondé SystExt en 2009, une association spécialisée dans l’industrie minière et ses effets sanitaires, sociaux et environnementaux. «Ce que les habitants vivent est scandaleux» dit celle qui suit le dossier de Saint-Félix depuis 2014. Elle a rencontré à plusieurs reprises les membres d’ADAMVM comme Michel, qui luttent depuis plus de dix ans pour la dépollution des sols. SystExt réalise en ce moment une étude sur la question de l’après-mine en France métropolitaine. Elle suspecte l’existence de plusieurs centaines de sites en France pollués par d’anciennes activités minières. Pour un rapport à paraître début 2023, l’association se concentre sur vingt cas, répartis sur tout le territoire. Les mines des Basses-Cévennes sont les premières que l’association a passées au peigne fin. «C’est un cas exceptionnel compte tenu du suivi étatique: on n’a jamais mis autant de moyens et de fonds publics pour étudier et diagnostiquer les conséquences environnementales et sanitaires de l’après-mine qu’à Saint-Félix-de-Pallières. Entre les prélèvements et le temps salarial, ça se compte très certainement en millions d’euros. Il y a donc un énorme paradoxe entre les moyens mis en œuvre et les mesures de gestion proposées.»

L’une des explications, c’est que «le seul moyen de protéger les populations touchées dans les cas les plus graves, c’est de les exproprier. Les deux autres mesures consistent à indemniser et à réaliser des travaux de mise en sécurité. Et on constate que l’État n’a quasiment jamais recours à ces trois mesures parce qu’il prendrait le risque que des centaines ou des milliers de familles souhaitent à leur tour en bénéficier», analyse Automne Bulard.

. André Charrière était inquiet de ne pas voir de vie dans le cours d’eau qui passe à côté de sa maison : « Je suis allé déposer plainte pour empoisonnement d’un ruisseau, parce qu’on ne peut pas appeler ça autrement ! » © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

«Vous avez déjà vu une belle eau comme ça?» André Charrière, géologue à la retraite, observe le Paleyrolles, le ruisseau en contrebas de l’une des mines. Il fait tourbillonner l’eau épaisse, aux teintes mordorées, du bout de son bâton. «PH acide, entre 2 et 2,5» contre 7 à 10,5 pour une eau potable. Le cours d’eau descend jusqu’en aval d’Anduze. Il se jette ensuite dans le Gardon, qui se jette dans le Rhône.

«Ce n’est pas flatteur pour moi si je vous raconte comment j’ai appris l’existence de cette pollution.» Le barbu confie ne s’être douté de rien avant l’arrivée d’analystes dans son potager. Sa maison se situe aux confins de deux rivières, l’Ourne et le Paleyrolles. «J’avais cru amender mon jardin avec le limon de ce dernier, croyant bien faire, mais à tous les endroits où j’avais déposé les alluvions, mes légumes étaient chargés en métaux lourds.»

André poursuit la visite et nous emmène en voiture quelques kilomètres plus haut. À l’une des sources de la pollution: le puits no 1. Sur le chemin, plusieurs panneaux alertent les passants. «J’ai calculé les dépassements par rapport aux normes. L’antimoine est à 100 fois la valeur maximale admise, l’arsenic 45 fois, le cadmium 40 fois, le plomb 16 fois, le zinc 40 fois, etc.» Ces chiffres concernent précisément cette zone du puits no1, non sécurisée.

. Fab’ s’occupe de l’aire d’accueil depuis 2008, ce rôle de lien social lui tient à cœur. «Il y a treize ans, on mangeait les légumes de nos jardins, je faisais des analyses de sang et j’avais des taux très élevés en plomb. J’ai arrêté de cultiver mon jardin, j’ai continué les analyses et mon taux de plomb a baissé.» Autre précaution prise sur le plateau: ne pas accueillir de familles avec enfants sur le long terme. © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

Un peu plus loin sur le site se constate la seule avancée depuis le début de la lutte locale et l’enquête de l’émission «Pièces à conviction» (diffusée en 2016): les travaux sur la digue. Cette colline d’un peu plus de trois hectares de surface pèse 1,5 million de tonnes de déchets miniers — «les fines» — et doit être recouverte pour les contenir. En ce début novembre, des ouvriers terminent les travaux pour que ces dépôts fins et légers ne s’envolent plus à tous les vents ou rejoignent les sols et les rivières.

«Oh! c’était chouette, on montait à cheval ici, se souvient Michel Bourgeat, l’air rieur. Le western, la poussière, ça volait! Vous savez, cette poussière fine, ce sont des nanoparticules en fait, c’est tout ce minerai qui a été lavé. Puis, comme dans les westerns, il y avait des boules d’herbes qui se mettaient à rouler, c’était un paradis! Je l’ai fait, mes filles l’ont fait, tout le monde le faisait. Il y avait un centre éducatif qui emmenait les gamins jouer là-haut.»

La digue est le seul endroit où Umicore a jugé nécessaire d’agir. Le géant belge de l’extraction minière et ancien exploitant du site [3] a entrepris de contester les arrêtés préfectoraux de mise en demeure pour quatre autres sites afin de ne pas réaliser les travaux de confinement. Selon l’organisme public Geoderis [4], quarante autres hectares sont pollués par les déchets miniers.

. L’un des derniers jours de travail pour le confinement de la digue. © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

Les travaux ne vont rien changer du tout selon Christian Sunt, qui habite sur la colline d’en face. «Les fines sont très légères, beaucoup sont parties avec le vent. Ce qui explique que les sols soient extrêmement pollués autour. Depuis cinquante ans, la pollution s’est étendue. Donc, ce truc-là [la digue] bloque la pollution de ce crassier, mais ne sert à rien pour empêcher le reste de la pollution de s’étendre tout autour.» Il y a presque vingt ans, il a acheté un terrain à Umicore une bouchée de pain et a créé une association La mine, espace d’accueil. «On est un espace pour que les gens en camion, les travailleurs saisonniers, les travelers [les voyageurs] puissent se poser. Pour se reposer entre deux jobs ou faire des réparations par exemple», dit Fab’, qui gère l’espace d’accueil. Il est là depuis 2008 et depuis qu’il a été informé de la pollution, il réalise tous les ans des analyses de sang. Les tests d’urine pour connaître les taux en arsenic et en cadmium ne sont pas remboursés. Autre précaution prise sur le plateau: ne pas accueillir de familles avec enfants sur le long terme.

- «Notre seule force c’est de persévérer»

En 2015, l’ARS a lancé un dépistage. Sur la base du volontariat, 650 personnes ont réalisé une analyse de sang pour relever les taux en plomb et des analyses d’urine pour l’arsenic et le cadmium. François Simon, président d’ADAMVM et médecin à la retraite, attendait avec impatience les résultats. «Pour le premier dépistage, 23 % des gens avaient des taux d’arsenic au-dessus des normes autorisées et 14 % avaient des taux supérieurs à la normale pour le cadmium.» Ces tests montrent alors qu’il y a une «imprégnation de la population». La Direction générale de la santé a demandé ensuite à la Haute autorité de santé (HAS) de faire un groupe de travail d’experts sur l’arsenic (2018). François Simon y a participé. «Il est évident qu’il faut s’attendre à l’apparition de pathologies liées à ces polluants dans un avenir plus ou moins proche.»

. Aux abords de la digue, l’eau polluée continue de s’écouler. À droite : Christian Sunt, fondateur de l’aire d’accueil, située juste en face de la digue : « Personne ne le savait. Ici, c’était même l’endroit idéal pour faire de la luge quand il neigeait. Personne n’en parlait ! » © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

À l’occasion de l’assemblée générale de l’association ADAMVM le 13 novembre dernier, le médecin a réalisé un compte-rendu de cette enquête de la HAS: «L’arsenic inorganique est classé dans la catégorie 1A des agents cancérigènes pour l’homme: cancers cutanés, broncho-pulmonaires, urinaires, tumeurs hépatiques, cancers de la prostate. Le problème, c’est que c’est un cancérogène “sans seuil”, ça veut dire qu’il n’y a pas de seuil de toxicité, que quelle que soit la dose reçue, il peut y avoir des effets cancérogènes critiques. Il suffit qu’il n’y ait que quelques cellules touchées pour que le phénomène, le début du cancer, se mette en route. Il n’y a pas besoin de rester longtemps exposé pour prendre des risques.»

. Edwige a installé une serre et cultive ses piments dans des bacs. «Je ne mange pas les châtaignes à côté de chez moi. Habiter dans la forêt et ne pas pouvoir consommer ce qu’elle nous offre - surtout les champignons - c’est un peu frustrant.» © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

Un rapport [5] de la Haute autorité de santé rappelle qu’«en France, sont recensés à ce jour plus de 7.000 sites et sols pollués ou potentiellement pollués du fait d’activités industrielles anciennes (…) ou actuelles, appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif» [6].

Plus haut sur la colline, Edwige s’est lancée dans le maraîchage en bacs et sous serre. Avec son copain, elle habite dans une cabane en bois sur le même terrain. «Mon réel projet, c’est de faire des petits fruits (fraise, framboise, groseilles, baie de goji, etc.) et ici ce n’est pas possible à cause de la pollution. Il faudrait construire 1.300 m2 de bacs pour que ce soit rentable. C’est un peu compliqué!» Avec son compagnon, ils sont à la recherche d’un terrain plus loin, où ils pourraient planter durablement.

. Depuis la digue, vue directe sur la zone d’accueil temporaire. © Édouard Richard / Reporterre (Voir photo sur site)

Chez Michel Bourgeat aussi les légumes poussent dans des bacs. Lui est voué à rester. Sa maison est invendable, et même quand une poignée de chasseurs a tenté de la lui acheter, il a refusé quand il s’est rendu compte que l’un d’eux avait une petite-fille. Vivre en zone polluée, c’est se résigner? «C’est un combat! Je me suis bagarré toute ma vie, alors je continue! Notre seule force, c’est de persévérer. Et puis, même si ce n’est pas moi qui gagne, y’en a d’autres qui gagneront derrière!»


Notes

[1] Liste exhaustive des chefs d’accusation de la plainte déposée en 2016 par les habitants de Saint-Félix, Thoiras, Tornac, Générations futures et l’ADAMVM: «Mise en danger de la vie d’autrui, atteinte involontaire à l’intégrité physique, tromperie sur la marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal, pollution des eaux et production ou distribution d’eau au public en vue de l’alimentation humaine dont les références de qualité font courir un risque sanitaire sans informer et conseiller le consommateur.»

[2] En ligne ici.

[3] Anciennement Vieille Montagne puis Union minière, l’entreprise a été renommée Umicore en 2001.

[4] Geoderis est un Groupement d’Intérêt Public (GIP) constitué par le ministère de la Transition écologique et solidaire, le BRGM et l’INERIS.

[5] sur l’exposition à l’arsenic

[6] Base de données Basol.




Photo: La maison de Michel Bourgeat, construite de ses mains à partir de 1980. Le projet d’une vie. © Édouard Richard / Reporterre

Voir l'article dans son intégralité avec plus de données, illustration...: https://reporterre.net/Cancers-et-metaux-lourds-une-fois-la-mine-fermee-la-vie-empoisonnee

Sarah Lefèvre et Édouard Richard (Reporterre)




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