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Planète(France/Europe) - Pyrénées-Orientales: Après la découverte du cadavre d’un rapace protégé, les éoliennes interdites de tourner le jour



Planète(France/Europe) - Pyrénées-Orientales: Après la découverte du cadavre d’un rapace protégé, les éoliennes interdites de tourner le jour


RAPACES • Après la découverte du cadavre d’un vautour fauve déchiqueté au pied d’une éolienne, la préfecture des Pyrénées-Orientales a mis à l’arrêt le parc éolien, le jour

- L'essentiel

. Le parc éolien El Singla à Prugnanes ne fonctionne plus que la nuit suite à la découverte du cadavre d’un vautour fauve, selon un arrêté préfectoral des Pyrénées-Orientales.

. La zone abrite trois espèces de vautours dont deux menacées. Il ne s’agit pas du premier incident impliquant des oiseaux protégés et des éoliennes dans la région, d’après le Groupe ornithologique du Roussillon.

. «La remise en service, totale ou partielle des installations, ne pourra être effectuée qu’après accord de l’inspection des installations classées», indique la préfecture, qui exige de nouvelles mesures de sécurité.

Depuis le 10 décembre, le parc éolien El Singla, situé à Prugnanes, ne tourne plus que la nuit. Une décision prise par la préfecture des Pyrénées-Orientales, quelques jours après la découverte du cadavre déchiqueté d’un vautour fauve au pied d’une éolienne.

«Le parc de Prugnanes est situé à proximité des gorges de Galamus qui abritent trois des quatre espèces de vautours nichant en France», détaille le Groupe ornithologique du Roussillon. Il s’agit du vautour fauve, le vautour Percnoptère et le Gypaète barbu. Ces deux dernières espèces figurent sur la liste rouge mondiale des espèces menacées.

- Pas la première fois

C’est un vautour fauve qui a été découvert au pied de l’éolienne. «Malheureusement ce n’est pas la première fois que nous constatons la destruction d’espèces protégées par les éoliennes, reprennent les protecteurs des oiseaux. Il y a quelques années un vautour fauve avait été trouvé décapité au pied d’une éolienne du parc de Lesquerdes. Plus récemment, c’est un circaète Jean-Le-Blanc qui a été recueilli, blessé, au pied d’une éolienne du côté de Pézilla-la-Rivière.»

«La remise en service, totale ou partielle des installations, ne pourra être effectuée qu’après accord de l’inspection des installations classées», souligne l’arrêté préfectoral. Un fonctionnement sans restriction ne pourra être assuré qu’avec «la mise en place de nouvelles mesures de réduction du risque de collision».

Selon le Groupe ornithologique du Roussillon, 2.000 vautours fauves ont été victimes de collisions avec les éoliennes en Europe, dont 50 en France, la plupart en Occitanie.






Photo: Aprés la découverte du cadavre d'un vautour fauve déchiqueté au pied d'une éolienne, la préfecture des Pyrénées-Orientales a mis à l'arrêt le parc éolien, le jour

Jérôme Diesnis


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