À New York et Washington, comme partout aux États-Unis, les campements de solidarité avec la Palestine se maintiennent au cœur des universités, malgré les évacuations, les menaces des directions et de certains élus envers les étudiants et les professeurs solidaires.
Washington et New York (États-Unis), envoyé spécial.
Elle sort de sa tente, les paupières encore un peu somnolentes. Ses pupilles règlent la mire: le printemps est enfin arrivé, ce matin, à Washington. Elle ajuste son keffieh, remet plus ou moins sa coiffure en ordre, s’étire, regarde autour d’elle. Une autre étudiante la guide: «Le café, c’est par là.» «Ah oui, c’est vrai», dit-elle d’une voix pas encore réveillée. Sally a rejoint le campement la veille, après avoir un peu hésité.
Elle est une «freshman», une étudiante en première année, arrivée de son Texas natal à la fin de l’été dernier. Elle a finalement sauté le pas et partage une tente avec deux autres étudiantes qu’elle ne connaît pas: l’une vient de Californie, l’autre du New Hampshire. Elle se dirige donc vers la table où elle pourra prendre son petit-déjeuner gratuitement, grâce aux dons qui arrivent régulièrement.
«Génocide Joe, tu vas dégager»
Photo: A l'université George-Washington, les étudiants mobilisés ont établi un campement et drapé la statue du Père fondateur d'un drapeau palestinien, alors que la présence policière fait peser la menace d'une expulsion, le 26 avril. ©Anna Moneymaker/Getty Images via AFP
Christophe Deroubaix
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 10/05/2024
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Christophe Deroubaix
Source : https://www.humanite.fr/