Péril - Les typhons n'obéissent plus à une quelconque périodicité due au froid et au changement de pression, ils arrivent n'importe quand quelle que soit la saison.
Malheureusement ces changements qui s'opèrent dans les différentes sociétés du globe, sont accompagnés de bouleversements autrement plus dramatiques qui ont affecté la nature, la seule branche sur laquelle tout le monde est assis.
Même si tous les pays émergents tels que la Chine, l'Inde ou la Turquie qui consomment énormément d'énergie pour leur développement, faisaient un effort conséquent pour réduire leur émission de gaz carbonique et même si tous les pays de la planète y compris les Etats-Unis faisaient le même effort, cela ne changerait rien.
Le mal est trop profond et sans doute irréversible. Un tiers des forêts par exemple a été brûlé particulièrement en Amazonie où la jungle, dans cet immense Brésil, est considérée comme le poumon de la Planète. Des espèces entières d'animaux ont disparu ou sont en voie de disparaître complètement de la surface de la terre.
Selon des statistiques très sérieuses et pour le moins alarmistes, il ne resterait que 15 pumas dans le monde.
Les baleines risquent de subir le même sort. Il a fallu aux Français des trésors de patience auprès des populations pour faire revenir les ours et les acclimater dans leurs montagnes d'origine. Les océans gonflent et leur niveau est monté de plusieurs centimètres.Des îles sont menacées d'être un jour englouties. Les typhons n'obéissent plus à une quelconque périodicité due au froid et au changement de pression, ils arrivent n'importe quand quelle que soit la saison.
Les tsunamis sont de plus en plus nombreux et peuvent soulever des vagues aussi hautes qu'un immeuble de plusieurs étages. La neige désormais tombe sur les dunes du Sahara. Des inondations spectaculaires font des dizaines de morts sur leur passage, des milliers de blessés et peuvent raser toute une agglomération.
On a vu s'échouer des requins sur les berges de la Méditerranée. Rien ne dit que ces prédateurs marins ne viendront pas un jour chercher leur nourriture au bord des fleuves.
Sans compter les guerres et les conflits en Afrique et en Asie tout particulièrement. Il faut ajouter à cette dérive planétaire la faim qui tue chaque année environ 4 millions d'individus en Afrique, les maladies comme le sida qui ont fait déjà plus de 20 millions de victimes à travers le monde.
Assisterons-nous à la fin d'un monde qui, à l'évidence, est en train d'abattre ses dernières cartes de survie '
Et lorsqu'on voit la récession mondiale qui jette sur les routes de l'exode des milliers d'hommes et de femmes et qui oblige des citoyens, naguère nantis et au-dessus du besoin, à fouiller dans les poubelles pour trouver leurs nourritures, nul doute n'est permis. Les germes d'un monde nouveau sont déjà là.
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Posté Le : 12/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : I Z
Source : www.infosoir.com