Algérie

Planète - Desertec industrial initiative (dii) : une troisième conférence à Berlin



Planète - Desertec industrial initiative (dii) : une troisième conférence à Berlin




L’Algérie était prête à entamer une coopération fondée sur un partenariat à long terme, intégrant impérativement la fabrication des équipements industriels localement.

Berlin (Allemagne)
De notre envoyée spéciale

La 3e conférence annuelle Desertec Industrial Initiative (DII) sur les énergies renouvelables s’ouvrira aujourd’hui à Berlin, en Allemagne. L’Algérie, l’un des rares pays riches en potentiel énergétique renouvelable au monde, sera représentée à cette rencontre par des responsables du groupe Sonelgaz, ainsi que du ministère de l’Energie et des Mines.

On annonce également la participation de plusieurs enseignants chercheurs, ainsi que des instituts spécialisés.

«Lors de cette conférence, nous allons présenter la vision de l’Algérie par rapport à l’exploitation des énergies renouvelables», avait déclaré Youcef Yousfi, il y a quelques jours à Alger, en marge du forum Algeria Future Energy.

Selon les organisateurs, cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’à vendredi prochain, a pour mission «de démontrer comment certains aspects de Desertec peuvent fonctionner en pratique, et ce, en utilisant des technologies éprouvées».

Quelque 600 personnes provenant de 48 pays, notamment de la région Eumena (Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord), ont confirmé leur participation à cette conférence qui aura lieu au Foreign Office allemand (ministère allemand des Affaires étrangères).

Une centaine de participants proviennent du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Les mêmes sources ajoutent que l’initiative Desertec démontre qu’en coopérant étroitement, les trois régions peuvent mettre en place, d’ici 2050, un système énergétique entièrement intégré, basé sur les énergies solaire, éolienne et hydraulique, et avec zéro émission de carbone.

Dans un tel système, les régions disposant de ressources renouvelables optimales seraient reliées aux différents centres de consommation.

Si dans le vieux continent, la question qui revient toujours à l’esprit est de savoir comment atteindre, via ce mégaprojet, les objectifs énergétiques de manière durable et économique, en termes simples, comment, entre autres, produire du courant électrique solaire, notamment en Afrique du Nord, et le livrer en Europe pour couvrir 15% de ses besoins, l’Algérie se dit disposée à fonder, avec les initiateurs de ce projet solaire, un partenariat à long terme.

En effet, le président Abdelaziz Bouteflika avait affiché, ici même à Berlin, son vœu de développer ce projet, et ce, lors de sa dernière visite en Allemagne en décembre 2010.

Le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué, à maintes reprises, que l’Algérie était prête à entamer une coopération fondée sur un partenariat à long terme, intégrant impérativement la fabrication des équipements industriels localement, la réalisation de futures centrales solaires, la formation et la recherche avec les centres de recherche et les laboratoires algériens.

Selon le ministre, ce partenariat permettra à l’Algérie d’accéder aux marchés extérieurs pour l’exportation de l’électricité.


Mina Adel



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