Déjà vingt-deux millions d’habitants. Et la capitale économique du Nigeria ne cesse de croître, au rythme de 600.000 personnes par an en moyenne. Une augmentation de la population qui va inévitablement de pair avec celle des poubelles.
Or le défi est déjà monumental: actuellement, entre 10.000 et 14.000 t d’ordures sont générées quotidiennement. Et moins de 70 % d’entre elles sont ramassées pour être acheminées vers l’un des trois dépotoirs à ciel ouvert (Solous, Olusosun et Eru-Elepe) de la ville.
Résultat: les déchets sont partout.
Certains Nigérians les utilisent même pour gagner du terrain sur la mer et construire dessus!
La municipalité, qui peine à mettre en place un véritable service public de collecte et d’autres solutions de gestion (par exemple les incinérateurs), vient de passer un contrat avec un opérateur privé, Visionscape, déjà présent dans quatorze pays.
Elle a aussi officiellement interdit l’activité des cart pushers (pousseurs de chariot), ces éboueurs informels qui glanent des détritus recyclables dans les rues pour les revendre ensuite.
En vain. Les cart pushers jouent encore un rôle majeur, explique Côme Salvaire, chercheur à Sciences Po et spécialiste des déchets. Ce sont eux qui permettent de diminuer la quantité de rebut mis en décharge.
Photo: © In Pictures Ltd./Corbis via Getty Images
Photo tirée du diaporama de l'article de: Au Chili, en plein désert d'Atacama, des montagnes de fringues usagées visibles depuis l'espace par DAMIEN RENOULET - Publié le 09/06/2023/https://www.geo.fr/environnement
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Posté Le : 10/06/2023
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © In Pictures Ltd./Corbis via Getty Images
Source : https://www.geo.fr/