Tout nouveau Tokyoïte doit savoir qu’il existe ici trois grandes catégories de déchets: les combustibles (moeru), comme les papiers et les déchets organiques; les incombustibles (moenai), comme le cuir, le verre cassé, les flacons et les sprays, les emballages alimentaires en plastique et les contenants de produits ménagers ; et enfin les recyclables (risaikuru), comme les cartons, les journaux, les magazines, les objets métalliques et les canettes, ainsi que les bouteilles en plastique et en verre.
C’est selon cette règle de tri stricte qu’est organisée la collecte des 2,7 millions de tonnes d’ordures produites chaque année par les 9 millions d’habitants de la capitale.
Tokyo met ainsi en avant son programme des 3R: réduire, réutiliser et recycler.
Par exemple, à partir de vieux Smartphones récupérés, la cité fait fabriquer les 5.000 médailles qui seront distribuées lors des Jeux olympiques qu’elle organisera en 2020.
Néanmoins, pour l’instant, le taux de recyclage de cette mégapole reste, à l’image de celui de l’ensemble du Japon, encore assez faible: 23 %.
Les incombustibles partent en décharge, alors que la majorité des déchets finissent leur vie dans l’un des vingt et un incinérateurs high-tech situés en pleine ville. Ce qui a au moins un avantage: ces usines produisent électricité (169.000 foyers alimentés) et chauffage (piscines…).
Photo: © Jeff Greenberg/UIG via Getty Images
Photo tirée du diaporama de l'article de: Au Chili, en plein désert d'Atacama, des montagnes de fringues usagées visibles depuis l'espace par DAMIEN RENOULET - Publié le 09/06/2023/https://www.geo.fr/environnement
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Posté Le : 10/06/2023
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © Jeff Greenberg/UIG via Getty Images
Source : https://www.geo.fr/