Depuis mars 2018, pas moins de 18.500 chèvres participent à la lutte contre les feux de forêt au Portugal. The New York Times vient de consacrer un reportage à ce projet pilote.
Et si le salut du Portugal, qui a connu de nombreux incendies ces dernières années, dont deux très meurtriers en 2017, venait du pastoralisme? Depuis mars 2018, rapporte l’hebdomadaire Expresso, 18. 500 chèvres sont à pied d’œuvre dans le pays pour lutter contre les feux de maquis et de forêt.
Dans le cadre d’un projet pilote lancé officiellement par le gouvernement, les chèvres sillonnent les zones de maquis, se régalent de bruyères, de genêts et d’arbustes, et laissent derrière elles des sites défrichés, même les plus escarpés et rocheux, contribuant ainsi à limiter la propagation des feux en cas d’incendie.
Une mesure surprenante, à laquelle le quotidien américain The New York Times a même décidé de consacrer tout un reportage. Le quotidien américain s’est rendu à Vermelhos, un village de l’Algarve, dans le sud du Portugal, pour rendre compte de cette solution, “la plus naturelle et économique”.
Une quarantaine de bergers participent au projet expérimental, qui s’étalera sur une durée de cinq ans. Ce travail leur rapporte 25 euros pour chaque hectare nettoyé. Et The New York Times de s’amuser de ces nouveaux “pompiers low cost” testés par le gouvernement portugais.
Photo: Les chèvres de Leonel Martins Pereira, éleveur, viennent de terminer leur longue journée de travail. (Vermelhos, le 23 juillet 2019). PHOTO NYT / JOSÉ SARMENTO MATOS
Vincent Barros
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Posté Le : 22/08/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Vincent Barros publié le jeudi 22 août 2019
Source : https://www.courrierinternational.com