Planète (Amérique du Nord) - Le Canada brûle, New York étouffe

Les images sont saisissantes et paraissent tout droit tirées d’un film dystopique: depuis le 7 juin, un brouillard orange enveloppe la ville de New York. L’air est difficilement respirable pour ses 8,5 millions d’habitants. La cause de ce phénomène? Les feux de forêt qui ravagent le Canada.

Les autorités de New York ont multiplié les messages d’alerte en début de semaine. Des masques ont été distribués. D’après le site IQAir.com, qui surveille les niveaux de pollution à travers la planète, la concentration de micro-particules dans la ville a atteint un niveau quatorze fois plus élevé que les normes de l’Organisation mondiale de la santé. La plupart des activités scolaires et parascolaires en plein air ont été suspendues. Des avions sont restés cloués au sol. La situation devrait s’améliorer nettement d’ici à vingt-quatre heures.

- 140 feux actifs au Québec

«Si c’est la première fois que nous vivons un événement d’une telle ampleur, soyons clairs, ce n’est pas la dernière», a déclaré le 7 juin Eric Adams, maire de New York, fustigeant le changement climatique provoqué par l’humain, qui «accélère» la probabilité que de telles catastrophes interviennent.

Au Canada, la situation est encore plus chaotique. Plus de 20.000 habitants ont été obligés de fuir les mégafeux. Après les provinces de l’Alberta et la Nouvelle-Écosse, c’est le Québec qui est consumé par des incendies «sans précédent»: 140 feux y sont actuellement actifs, dont une centaine jugée hors de contrôle, selon la Société de protection des forêts contre le feu. Au total, 2.300 incendies de forêt ont été recensés dans le pays depuis le début de l’année et environ 3,8 millions d’hectares ont été brûlés.





Photo: La ville de New York est plongée dans un brouillard orange depuis le 7 juin. - Lokman Vural Elibol / Anadolu Agency via AFP

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