La chaîne de la Selle, principale réserve naturelle d’Haïti, est le refuge d’une population démunie, contrainte pour sa survie de couper les arbres. Une photographe suisse a réussi à s’y faire accepter.
A plus de 2.000 mètres d'altitude, la chaîne de la Selle forme, à une centaine de kilomètres au sud-est de Port-au-Prince, une vaste étendue de forêt tropicale où prospère le pin d'Hispaniola (Pinus occidentalis), un conifère endémique. Principale réserve naturelle d'Haïti, le massif est le refuge d’une population démunie (entre 50.000 et 60.000 personnes), contrainte pour sa survie, de couper les arbres.
Valérie Baeriswyl, une photographe suisse de 36 ans, a réussi à s’y faire accepter. Depuis 2017, elle documente la vie quotidienne des habitants de l'ultime grande forêt de pins d'Haïti. Son travail, publié dans le n°501 de GEO, a été primé en 2019 au festival Portrait(s) de Vichy.
. Valérie Baeriswyl, bio express
Cette photoreporter a quitté sa paisible Romandie en 2015 pour s’installer en Haïti et rejoindre les artistes du Kolektif 2D. Son travail sur la forêt a été primé en 2019 au festival Portrait(s) de Vichy.
Photo: Dans cet environnement âpre et rude, tous les bras sont les bienvenus pour exploiter le moindre lopin. Près de Boukan Chat, trois générations d’hommes d’une même famille travaillent à butter des plants de pomme de terre dans un champ gagné sur le massif forestier. © Valérie Baeriswyl.
Par Cyril Guinet
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Posté Le : 26/10/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Par Cyril Guinet - Publié le 25/10/2020
Source : https://www.geo.fr/