JUSTICE - Il demande une expertise pour évaluer les préjudices causés à ses ruches par l'usine de méthanisation voisine...
On ne saura jamais si le miel des ruches de Ribeauvillé (Haut-Rhin) a un arrière-goût de cacahuète, sa couleur bleue n’ayant pas permis sa commercialisation.
En octobre dernier, des apiculteurs alsaciens avaient découvert cette étrange couleur dans leurs ruches, due à des déchets de confiseries entreposés à l’extérieur d’une usine de méthanisation dans lesquels les abeilles étaient allées butiner.
Les Dernières nouvelles d’Alsace rapportent qu’un des apiculteurs a demandé une expertise judiciaire pour évaluer les préjudices subis.
«Fin février, début mars, on verra quelles ruches ont réchappé. Il faudra trouver des ruches de remplacement et s’adresser à un éleveur professionnel.
Qui va payer tout ça?», s’inquiète André Rutschmann, propriétaire de trois douzaines de ruches à 500m de l’usine Agrivalor incriminée.
«J’ai pris l’initiative de m’adresser à un avocat car les règlements à l’amiable ne donnent rien. Ça fait cinq mois que j’attends et rien ne bouge», déclare-t-il au quotidien régional.
Selon lui, il faudra deux à trois ans pour «récupérer le cheptel».
A qui la faute?
L’avocat de l’apiculteur a précisé que «pour l’instant, nous n’attaquons personne et nous préférerions d’ailleurs à 100% éviter une action. Car en face, nous avons des géants, Agrivalor et Mars (les substances incriminées sont des résidus de M&M’s)».
D’autant plus que les responsabilités pourraient être difficiles à établir: «Nous lançons une action pour qu’un expert évalue le préjudice. Les dégâts viennent-ils du fait qu’elles aient butiné ces substances-là, se sont-elles gavées, quel est le préjudice subi?», détaille l’avocat.
Les associations d’apiculteurs ont quant à elles préféré entamer des négociations à l’amiable avec les deux entreprises et se disent plutôt optimistes quant à la possibilité d’obtenir une indemnisation. Mais tous s’accordent à bannir le mot «miel» pour ce produit bleuté étrange qui a ruiné leur récolte de l’année.
A.Ch.
Tout autant que les cigognes qui par le passé étaient propres et les zones de gagnage également (zones humides, cours d'eau, terrains de culture...). Aujourd'hui faute de nourriture pour différentes raisons (sécheresse, urbanisation...), nos cigognes fréquentent actuellement les décharges et les CET (Centre d'enfouissement technique) et elles deviennent toutes noires et toutes sales avant leur migration vers le Sud de l'Afrique...
Karaali Abdelouahab - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie
09/01/2013 - 59922
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Posté Le : 09/01/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: WWW.DNA.FR ; texte: A.Ch. Mis à jour le 09/01/2013
Source : 20minutes.fr