Débutés dimanche dernier, les feux au Kilimandjaro seraient maîtrisés, selon l’Office tanzanien des parcs nationaux (Tanapa), même si un nouveau départ de feu a été signalé mercredi soir. Les conséquences sur l’économie locale devraient être importantes.
La plus haute montagne d’Afrique s'enflamment. Dimanche 11 octobre, de nombreux médias internationaux, citant l’Office tanzanien des parcs nationaux (Tanapa), ont déclaré que le célébrissime Kilimandjaro était en proie aux flammes. Cinq jours plus tard, le compte Twitter du Tanapa annonce que “le feu est sous contrôle”, en swahili. Le média local The Citizen a cependant relayé qu'un nouveau départ de feu était à signaler mercredi soir.
Selon un communiqué du porte-parole de Tanapa, Pascal Shelutete, cité par l’AFP, la surface touchée par ces feux représenterait 28 km2. Face à ces flammes, des pompiers, mais aussi des habitants des villages alentours ou encore des étudiants du College of African Wildlife Management sont venus prêtés main-forte, comme l’explique Reuters. “L'incendie aurait pu être contenu plus tôt, mais l'incendie de montagne est très délicat”, a détaillé auprès de l’agence son directeur adjoint Alex Kisingo. L’altitude rend le travail très compliqué, et les vents violents ainsi que le temps sec favorisent la rapide propagation du feu, précise la BBC.
- Des conséquences pour l'économie locale
Toujours selon le média britannique, citant des propos de Pascal Shelutete recueillis par le journal tanzanien Mwananchi, le feu aurait été déclenché par des alpinistes qui préparaient leur nourriture. Précisément à Whona, un refuge pour grimpeurs où convergent les routes de Mandara et d’Horombo permettant d'accéder au sommet de la montagne.
Si les conséquences sont environnementales, elles seront aussi sûrement économiques à l’avenir. En effet, la montagne haute de 5.895 mètres rapporterait 50 millions de dollars par an, selon un rapport cité par la Banque mondiale datant de 2013, faisant vivre 400 guides, 10.000 porteurs ou encore 500 cuisiniers.
Photo: Les feux auraient ravagé 28 km2 de terres. © picture alliance
Par Sébastien Rouet
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Posté Le : 16/10/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Par Sébastien Rouet - Publié le 15/10/2020
Source : https://www.geo.fr/