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Plan d'urgence en électricité et programme d'alimentation en gaz Des projets et des blocages à Béjaïa



Plan d'urgence en électricité et programme d'alimentation en gaz                                    Des projets et des blocages à Béjaïa
Les oppositions qu'affichent des particuliers lors de la réalisation des réseaux d'alimentation en énergie gazière et des ouvrages électriques privent des milliers de foyers de gaz et d'électricité.
Le plan d'urgence 2012-2013 en électricité et le programme d'alimentation en énergie gazière dans la wilaya de Béjaïa ont été présentés hier par le directeur de la Société de distribution d'électricité et de gaz de Bejaïa, Abdelaziz Bouchareb, lors d'une rencontre avec la presse au siège de la direction de la filiale.
Mis en place pour faire face à aux désagréments liés à la consommation de l'énergie électrique auxquels fait face la population de Béjaïa, le plan d'urgence en électricité qui s'étalera sur deux années consécutives (2012-2013), prévoit la création de 490 postes transformateurs répartie sur 4 semestres d'un montant financier de 2530 MDA, dont 100 postes sont prévus pour le premier semestre 2013. Selon le premier responsable de la SDE : 'Si les 490 postes transformateurs viennent à être réalisés dans leur globalité, ils mettront fin à coup sûr au problème de la surcharge dans la wilaya de Béjaïa." Aussi, 7 départs MT (moyenne tension) et 7 bouclages sont prévus dans ce plan. Abordant le lancement des travaux de la centrale de production électrique d'une puissance de 160 MW, d'un coût total de réalisation de 230 millions de dollars, et qui devait être implantée sur un terrain situé à la sortie est d'El-Kseur vers Amizour, le directeur de la SDE a révélé qu'elle ne verra pas le jour et qu'elle risquerait d'être transférée vers Jijel où les conditions de sa réalisation sont réunies.
La raison invoquée par M. Bouchareb est l'opposition affichée par les exploitants de la ferme-pilote où devait être implanté le projet. S'agissant du programme d'alimentation en énergie gazière à Béjaïa, dans le cadre du programme public (2005-2013), sur les 50 localités concernées par le projet d'un montant financier de 2420MDA, 34 localités ont été raccordées en 2011, alors que 12 autres l'ont été durant l'année 2012. Le reste du programme, qui englobera 5 localités, est prévu pour le premier trimestre 2013.
Par ailleurs, dans le cadre du programme de la wilaya, 29 localités ont été raccordées depuis 2011, alors que 4 localités seront mises en service durant le premier trimestre 2013, selon les chiffres annoncés par la SDE-Béjaïa.
En outre durant le premier semestre 2013, deux appels d'offres seront lancés dans le cadre de l'alimentation en énergie électrique et qui toucheront 83 localités, alors que deux autres qui toucheront 24 localités concerneront l'alimentation en énergie gazière. Selon le premier responsable de la SDE-Béjaïa, les oppositions qu'affichent des particuliers lors de la réalisation des réseaux d'alimentation en énergie gazière et des ouvrages électriques privent des milliers de foyers de gaz et d'électricité.
C'est le cas des habitants des localités de Souk El-Tenine et Melbou à l'est de Béjaïa, qui devront attendre encore longtemps pour être alimentés en gaz. Et pour cause : l'opposition d'un particulier dans la localité voisine d'Aokas au passage du réseau du gaz par sa propriété, privant ainsi 3500 foyers des deux régions précités d'en bénéficier.
Un problème par ailleurs, qui, selon le directeur de la SDE-Béjaïa n'est pas près d'être résolu. Même cas à Ajiouene où 800 foyers sont privés de gaz à cause de l'opposition sur la réalisation du poste détente gaz depuis novembre 2005.
Même chose pour l'alimentation en électricité où des oppositions sur la réalisation des projets sont affichées çà et là à travers la wilaya, notamment celui du lancement des travaux de la centrale électrique, ou d'autres oppositions sur la réalisation de lignes, de bouclage ou de réhabilitation de lignes. Sur les créances de la SDE-Béjaïa, estimées à près de 140 milliards de centimes, M. Bouchareb a précisé que les APC, à elles seules, totalisent une dette évaluée à près de 22 milliards de centimes. Des créances qui selon lui, 'constituent un blocage pour les projets et un frein pour les investissements".
H K


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