Dans un rapport présenté au conseil de wilaya tenu récemment sur les ressources en eau, le secteur a bénéficié durant l'année 2016 d'une enveloppe de 30,8 milliards de dinars pour la concrétisation des différents projets pour faire face à une demande quotidienne en eau estimée à 216 000 m3. Le rapport fait état d'un taux de 90% d'alimentation en eau potable et un taux de réhabilitation de 85% des réseaux d'assainissement. Lors du débat, le nouveau wali M. Mohamed Hajar, a expliqué la nécessité de tracer une nouvelle stratégie pour le développement du secteur au niveau local et le respect des délais de réalisation et aussi de mettre fin au fléau des déperditions. Il a aussi appelé, dans une seconde phase, à lever le gel de certains projets en relation directe avec le citoyen. Le chef de l'exécutif a instruit le responsable du secteur, les chefs de daïras et les P/APC pour une nécessité de coordination pour mieux diagnostiquer l'état des réseaux d'alimentation en eau potable et aussi la situation des réseaux d'assainissement. Il les a appelés à lancer de nouvelles études pour la relance de nouveaux projets dans le cadre des PCD. Il a aussi instruit les concernés à chercher des solutions appropriées pour atténuer les perturbations dans l'alimentation en eau potable au niveau des cités urbaines. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est au niveau de la zone qui enregistre chaque année une pluviométrie record et qui dispose d'un barrage qui n'a jamais souffert de manque d'eau depuis sa mise en exploitation il y a une vingtaine d'années, que l'eau se fait terriblement désirer. Sachant que dans la ville et la région de Collo les importantes sommes d'argent injectées après la réalisation du barrage pour la réhabilitation des adductions ne permettent aux citoyens de disposer de l'eau que 2 heures tous les 3 à 5 jours et, pendant l'été, les pénuries durent jusqu'à 20 jours. Les travaux des divers réseaux qui ont été rénovés pendant la décennie noire n'étaient pas fiables. À signaler aussi que l'eau saumâtre qui arrive aux robinets des ménages est boudée et les habitants qui préfèrent boire l'eau des sources qui est vendue à 2 DA le litre. Dans des localités du massif de Collo, on continue toujours de s'alimenter à partir de sources en eau, et d'autres s'abreuvent des oueds au même titre que les animaux.A. BOUKARINE
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Posté Le : 24/01/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Boukarine
Source : www.liberte-algerie.com