Algérie

Plaidoyer pour une meilleure reconnaissance de son rôle


Plaidoyer pour une meilleure reconnaissance de son rôle
Plusieurs organisations ont plaidé à Alger pour une "meilleure reconnaissance" par l'Etat de l'apport du mouvement associatif à la société, à travers notamment la levée des restrictions entravant l'activité de ces associations.Plusieurs organisations ont plaidé à Alger pour une "meilleure reconnaissance" par l'Etat de l'apport du mouvement associatif à la société, à travers notamment la levée des restrictions entravant l'activité de ces associations.Certaines associations rencontrent des difficultés pour travailler normalement alors que d'autres arrivent à activer au niveau local, ce qui démontre que cela est possible", a déclaré Hassina Oussedik, présidente de la section algérienne d'Amnesty International lors d'une conférence de presse à l'occasion de la présentation des résultats d'une étude sur les associations algériennes.Outre Amnesty International, cette étude a fait appel à la contribution de la section algérienne de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, de l'Union européenne (UE), du Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (Ciddef), de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), du réseau de défense des droits de l'enfant Nada...etc.Menée pendant une année à l'échelle nationale sur un échantillon de 600 associations activant concrètement sur le terrain, l'enquête s'est articulée autour de la nouvelle loi 12-06 sur les associations et son impact sur l'activisme de ces dernières. Ainsi, il ressort des conclusions de ce travail que sur les 93.000 associations officiellement recensées fin 2011, deux tiers d'entre-elles ont cessé d'exister ou n'ayant pu renouveler leur agrément à ce jour.Relevant la "valeur ajoutée" que constitue le mouvement associatif tel que démontré par l'enquête en question, Mme Oussedik a ajouté que celui-ci doit être appréhendé comme étant un "partenaire" qui créé des "passerelles" entre le citoyen et l'Etat, car connaissant la réalité du terrain et susceptible, de ce fait, d'apporter des solutions aux problèmes identifiés.Déplorant les contraintes rencontrées par des associations aux niveaux politique et juridique, elle a regretté également que les citoyens ne soient pas conscients de la "richesse" que celles-ci représentent et de leur contribution à l'édification de la paix sociale et d'un Etat de droit. Mettant en avant le caractère "pertinent" de l'étude, le représentant de la fondation Anna Lindh, Mouloud Salhi, a considéré que les associations doivent être considérées comme étant un "espace public contribuant au développement socioéconomique du pays".Il a défendu, à ce propos, l'idée d'une meilleure "visibilité" des associations en même temps que la nécessité pour ces dernières de se constituer en "réseau" pour davantage d'efficacité, déplorant que la loi sur les associations n'offre pas de "bonnes conditions" d'exercice à ces dernières. M. Salhi a, en outre, plaidé pour un mécanisme de financement "plus équitable" et tenant compte de l'efficacité et de l'apport des associations bénéficiaires.Certaines associations rencontrent des difficultés pour travailler normalement alors que d'autres arrivent à activer au niveau local, ce qui démontre que cela est possible", a déclaré Hassina Oussedik, présidente de la section algérienne d'Amnesty International lors d'une conférence de presse à l'occasion de la présentation des résultats d'une étude sur les associations algériennes.Outre Amnesty International, cette étude a fait appel à la contribution de la section algérienne de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, de l'Union européenne (UE), du Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (Ciddef), de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), du réseau de défense des droits de l'enfant Nada...etc.Menée pendant une année à l'échelle nationale sur un échantillon de 600 associations activant concrètement sur le terrain, l'enquête s'est articulée autour de la nouvelle loi 12-06 sur les associations et son impact sur l'activisme de ces dernières. Ainsi, il ressort des conclusions de ce travail que sur les 93.000 associations officiellement recensées fin 2011, deux tiers d'entre-elles ont cessé d'exister ou n'ayant pu renouveler leur agrément à ce jour.Relevant la "valeur ajoutée" que constitue le mouvement associatif tel que démontré par l'enquête en question, Mme Oussedik a ajouté que celui-ci doit être appréhendé comme étant un "partenaire" qui créé des "passerelles" entre le citoyen et l'Etat, car connaissant la réalité du terrain et susceptible, de ce fait, d'apporter des solutions aux problèmes identifiés.Déplorant les contraintes rencontrées par des associations aux niveaux politique et juridique, elle a regretté également que les citoyens ne soient pas conscients de la "richesse" que celles-ci représentent et de leur contribution à l'édification de la paix sociale et d'un Etat de droit. Mettant en avant le caractère "pertinent" de l'étude, le représentant de la fondation Anna Lindh, Mouloud Salhi, a considéré que les associations doivent être considérées comme étant un "espace public contribuant au développement socioéconomique du pays".Il a défendu, à ce propos, l'idée d'une meilleure "visibilité" des associations en même temps que la nécessité pour ces dernières de se constituer en "réseau" pour davantage d'efficacité, déplorant que la loi sur les associations n'offre pas de "bonnes conditions" d'exercice à ces dernières. M. Salhi a, en outre, plaidé pour un mécanisme de financement "plus équitable" et tenant compte de l'efficacité et de l'apport des associations bénéficiaires.


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