Algérie

Plaidoyer pour une manifestation internationale



Plaidoyer pour une manifestation internationale
Pour sa quatrième édition, le Colloque Mustapha Kateb, initié par le ministère de la Culture, en collaboration avec l'administration du Théâtre régional de Souk Ahras, a atteint, dès le premier jour, ses objectifs.Une forte présence d'artistes de l'envergure de Fatiha Berber, Nadia Talbi, Mohamed Adar?, une bonne organisation qui a connu la participation d'universitaires et de chercheurs émérites dans le domaine du quatrième art, un public composé de différents niveaux intellectuels où toutes les tranches d'âge étaient représentées.Makhlouf Boukrouh, le président de la commission scientifique, quant à lui, place haut les ambitions de cette manifestation. Il a dit à ce sujet : «Je joins ma voix à celles et ceux qui plaident pour la promotion de ce colloque au rang international, parce que Mustapha Kateb est universel dans ses approches ; son théâtre est engagé dans une voie nationaliste certes, mais ses idées sont d'un apport certain pour la pensée humaine».Par la même occasion, il a tenu à féliciter les organisateurs de ce colloque, mais a déploré l'absence de telles rencontres au niveau central. «Mustapha fait partie désormais des maîtres-penseurs de ce pays, et ses ?uvres sont partie prenante du patrimoine culturel national. Il doit être honoré à un plus haut niveau, car il n'a pas servi uniquement sa ville natale, il est avant tout Algérien et a présenté des pièces qui racontent les malheurs et les joies de tous les Algériens».Mohamed Adar, invité à prononcer une allocution devant le public, a qualifié le défunt «d'exceptionnel» et «unique» dans son genre. «Mustapha était plein de qualités morales, intellectuelles et même physiques (?). Il a mis en ?uvre, au lendemain de l'indépendance, un programme dont les résultats ont été ressentis immédiatement par les adeptes du quatrième art (?), chose qui n'a pas été du goût de la vague des années 1970, qui était hostile à la personne avant l'intellectuel (?) par jalousie?Je dirai oui», a-t-il déclaré, en faisant allusion au courant hostile à Mustapha Kateb qui l'avait forcé, par certains agissements, à claquer la porte du théâtre pour partir en 1972 vers l'enseignement supérieur en qualité de conseiller. La première journée du colloque de trois jours a également été marquée par la projection de trois films documentaires qui retracent la biographie artistique de l'illustre Sid-Ahmed Agoumi et Abdelghani Guerairia, un acteur de Souk Ahras, et jusque-là méconnu du public de sa ville natale.




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