Il s'agit d'un essai sociologique entièrement consacré au vécu insurmontable des enfants nés sous X, notamment au sujet de leurs droits souvent bafoués par les familles qui en ont la charge devant l'indifférence parfois de certaines institutions publiques. Autrement dit, c'est pour un traitement sur un pied d'égalité que l'auteur milite à travers cette nouvelle publication. « C'est un livre engagé qui se bat pour lever cette enfance vers le haut. Eradiquer les discriminations à leur endroit, qui existent depuis la nuit des temps et qui perdurent encore », a-t-il déclaré en avertissant toutefois qu'en cas d'« échos défavorables », il ira mener son combat en dehors de l'Algérie. « Si je ne réussis pas à faire bouger les choses, notamment au ministère de la Solidarité nationale, j'irai porter mon message ailleurs, dans un autre pays arabe par exemple, pour rendre la Kafala définitive. Mais je préfère le faire à partir de mon pays », poursuit-il. Il soutient que parmi les recommandations qu'il propose dans ce livre, celle visant à amender l'article 125 du code de la famille et rendre la Kafala définitive « car elle est précaire et provisoire ». « On sait très bien qu'un enfant placé dans une famille se trouve dans une situation précaire. Dès que le tuteur (kafil) décède, ce sont les enfants de ce dernier qui décident du sort de l'enfant. Il devient comme un objet. On doit le protéger conformément à la Convention internationale des droits de l'enfant », martèle-t-il. Ce grand militant des droits de l'enfant a fait savoir que les Nations unies, à travers le Comité des droits de l'enfant à Genève ainsi que l'Unicef, s'intéressent à ses travaux. Du côté des institutions chargées des questions religieuses, il soutient qu'il jouit de toute l'attention souhaitée. « On est très sensible quant à ce combat. J'ai été reçu par Cheikh Bouamrane. L'institution qu'il chapeaute et le Haut-Conseil islamique ont validé notre démarche. Donc c'est faux de dire que sur le terrain religieux, ce combat n'est pas amplement soutenu », indique Zerguine en jugeant « extraordinaire » que l'Algérie soit le fer de lance de cette Kafala définitive dont pourraient s'inspirer d'autres pays arabes et musulmans. Deux années ont coûté à l'auteur pour faire ce livre qui contient aussi un récit autobiographique retraçant la vie et l'?uvre de l'auteur qui se revendique de cette couche fragile de la société.
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Posté Le : 21/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amine G
Source : www.horizons-dz.com