La ministre de l'Environnement, Mme Samia Moualfi, a effectué, lundi, une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Béjaïa. Durant ses différentes escales, à Ighil Oukhiane (commune de Darguina), au musée du Parc national de Gouraya, à El-Kseur ou à Akfadou, la ministre a insisté sur la mise en pratique de l'économie circulaire. Le ton a été donné à Ighil Oukhiane, où Mme Moualfi a visité le site devant abriter le projet de réalisation d'une décharge publique contrôlée, à ériger en centre d'enfouissement technique (CET).Mais sur place, elle découvre que le projet n'est pas aussi consensuel qu'il y paraît. Les opposants à ce projet se sont exprimés et ont fourni leurs arguments qui les poussent à le rejeter. Le problème, rétorquent les partisans du projet, "c'est qu'entre-temps, les habitants des communes du Sahel n'ont d'autre choix que de jeter leurs déchets ménagers dans l'oued Aguerioune".
Ils ont tendu ainsi une perche à la ministre de l'Environnement qui en profite pour insister "sur la nécessité d'investir dans la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets pour produire des matières premières". La ministre de l'Environnement a appelé à encourager les jeunes investisseurs et les entreprises émergentes pour investir sur le terrain et sensibiliser les citoyens au tri sélectif de leurs déchets.
C'est ainsi qu'elle a prévu dans son programme la visite de l'exposition de quelques opérateurs économiques, spécialisés dans la récupération de toutes matières non métalliques et recyclables, et des animateurs associatifs activant dans le domaine de l'environnement. L'exposition a été organisée dans le hall de la maison de la culture Taos-Amrouche. Par ailleurs, au musée des écosystèmes du Parc national de Gouraya (PNG), la ministre a assisté à la signature d'une convention de performance environnementale entre la direction de l'environnement de Béjaïa et l'Association des opérateurs économiques de la zone d'activité de Taharacht (Akbou). C'est un engagement entre l'administration d'un côté et les opérateurs économiques de l'autre.
Il s'agit en l'occurrence, a déclaré Amra Salim, président de l'association, de réaliser une station de traitement, estimée à quelque 15 millions d'euros. Aussi, en plus de la participation significative des opérateurs économiques, il y aura le concours de l'APC d'Akbou, de l'APW de Béjaïa et de la direction de l'environnement. Le président de l'association a indiqué à ce sujet qu'il s'agit là d'une situation héritée depuis une vingtaine d'années et qui va se régler grâce à la volonté de toutes les parties. Reste le choix du terrain à déterminer.
M. OUYOUGOUTE
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Posté Le : 29/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M OUYOUGOUTE
Source : www.liberte-algerie.com