Algérie

Plaidoyer pour l'intégration du secteur économique dans la boucle de la formation Oran



les participants au colloque national dédié aux Ecoles préparatoires et aux Grandes écoles sous le thème générique "Quelle formation pour quelle stratégie '" ont suggéré, avant-hier à Oran, que le secteur économique doit être intégré dans la boucle de la formation. Le directeur de l'Ecole nationale d'informatique d'Alger, Mouloud Koudil, a souligné dans son intervention intitulée, "L'enseignement des TIC, entre histoire récente et défis futurs" que le secteur économique, principal recruteur, détermine ses besoins en cadres supérieurs, participe à leur formation et d'auditionne les programmes pour avoir un retour d'expérience, tout en mettant en avant la nécessaire mise en synergie du secteur utilisateur et le secteur de la formation. M. Koudil, qui a dressé l'historique des TIC en Algérie, a estimé nécessaire de coller aux standards internationaux, en termes de maîtrise des technologies et de transfert de savoir-faire, si l'on voulait être vraiment compétitif. D'autre part, le Dr. R.Tahmi, directeur des études de l'Ecole nationale polytechnique d'El Harrach (Alger) défend ses formations de la manière dont il faudrait les adopter au monde professionnel. ajoutant que la formation supérieure et la recherche scientifique devraient être structurées et orientées pour développer l'innovation et l'invention de nouveaux produits, afin de satisfaire les exigences actuelles et futures. Dans ce contexte, il a proposé à ce que les programmes de formation soient conçus dans un objectif de développement durable, tout en rappelant que la relation université-secteurs utilisateurs en général et université-industrie en particulier, a un grand impact aussi bien sur la qualité de la formation que sur le développement local, régional et national. M. Hafid Aourag, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique( DRSDT) a souligné, pour sa part, auparavant dans son allocution d'ouverture que l'excellence universitaire ne se décrète, elle se construit dans le temps et dans l'espace. Ce responsable a plaidé pour la création de pôles de compétences et de territoire, capables d'offrir une garantie en terme d'excellences scientifiques et qui répondent à la logique de formation, de recherche et d'industries. Evoquant le nombre de publications éditées par les universités en Algérie dans le domaine de la recherche, notamment dans certaines disciplines émergentes telles que l'ingénierie, les sciences et techniques, il a souligné que l'Algérie occupe, à l'échelle continentale, la troisième place du podium, en informatique, la science des matériaux et la chimie. M. Mohamed Miliani, membre de la commission d'implémentation de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur, a finalement rappelé la création récente de cellules d'assurance-qualité, avec les conférences régionales des universités pour poser les vrais problèmes inhérents à l'application de la réforme.


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