Plaidoyer pour l'élargissement du dialogue interne Saïd Abadou à Ghardaïa

Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a plaidé, jeudi dernier à Ghardaïa, pour "l'élargissement du champ du dialogue et de la concertation pour permettre une participation effective des citoyens dans le développement". Intervenant lors d'une conférence organisée dans le cadre de la commémoration du double anniversaire de la bataille de Melika et de la mort du chahid Taleb Ahmed, le SG de l'ONM a exhorté la jeunesse algérienne à "préserver l'unité nationale et territoriale du pays qui sont des acquis inestimables". Evoquant la bataille de Melika, Abadou, un des acteurs de cet événement historique, a souligné qu'elle visait à "montrer à l'autorité coloniale l'unité du peuple algérien et à déjouer les visées de la France de séparation de l'Algérie en deux parties, nord et Sud". "Le respect de l'unité territoriale de l'Algérie a été un principe et une constante irréversible depuis l'appel du 1er novembre", a-t-il précisé. Cette commémoration permet de se remémorer cet événement historique et rendre un vibrant hommage aux martyrs et moudjahidine qui ont fait preuve de patriotisme et contribué à la préservation de l'unité nationale ainsi qu'à l'intégrité territoriale du pays au moment où les négociations sur l'indépendance du pays avaient été entamées, a-t-il fait savoir. Il a, également, rappelé que le but de la célébration des dates marquantes de l'histoire de la Guerre de libération nationale est de les faire connaître aux générations montantes, soulignant "qu'il est temps, dans le cadre des réformes initiées par le président de la République, de créer une télévision spécialisée dans l'histoire". La commémoration du 50e anniversaire de la bataille de Melika a été marquée par des scènes émouvantes de retrouvailles entre de nombreux moudjahidine et acteurs de cette bataille venus de différentes wilayas du pays. Auparavant, les participants à cet évènement historique ont visité les lieux de la bataille de Melika avant de baptiser le nouveau lycée de Bouhraoua au nom du feu moudjahid Krama Boudjemaâ. La bataille de Melika avait, selon les responsables locaux de l'ONM, débuté dans la nuit du 5 octobre 1961 par l'encerclement du ksar de Melika où une cellule fidayîn, composée de Taleb Ahmed, Saïd Abadou, Abed Zeroual, Mohamed Lazrag, Lakhdar Barkaoui et Moussa Souilam, chargée de l'organisation et de la mobilisation de comités populaires du FLN dans la région de Ghardaïa pour défendre l'unité nationale et l'intégrité du territoire que la France voulait diviser en dissociant le Sahara dans les négociations pour l'indépendance. Cette cellule a été cernée par les forces coloniales fortement armées, qui avaient évacué les habitants du ksar, avant de commencer à bombarder, au matin du 6 octobre, la cachette de cette cellule, dont les membres refusaient toute reddition, ont-ils ajouté. Le chahid Taleb Ahmed a été tué sur le champ tandis que les autres fidayîn, dont Saïd Abadou grièvement blessé, ont été faits prisonniers, ont-ils rappelé.
Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a plaidé, jeudi dernier à Ghardaïa, pour "l'élargissement du champ du dialogue et de la concertation pour permettre une participation effective des citoyens dans le développement". Intervenant lors d'une conférence organisée dans le cadre de la commémoration du double anniversaire de la bataille de Melika et de la mort du chahid Taleb Ahmed, le SG de l'ONM a exhorté la jeunesse algérienne à "préserver l'unité nationale et territoriale du pays qui sont des acquis inestimables". Evoquant la bataille de Melika, Abadou, un des acteurs de cet événement historique, a souligné qu'elle visait à "montrer à l'autorité coloniale l'unité du peuple algérien et à déjouer les visées de la France de séparation de l'Algérie en deux parties, nord et Sud". "Le respect de l'unité territoriale de l'Algérie a été un principe et une constante irréversible depuis l'appel du 1er novembre", a-t-il précisé. Cette commémoration permet de se remémorer cet événement historique et rendre un vibrant hommage aux martyrs et moudjahidine qui ont fait preuve de patriotisme et contribué à la préservation de l'unité nationale ainsi qu'à l'intégrité territoriale du pays au moment où les négociations sur l'indépendance du pays avaient été entamées, a-t-il fait savoir. Il a, également, rappelé que le but de la célébration des dates marquantes de l'histoire de la Guerre de libération nationale est de les faire connaître aux générations montantes, soulignant "qu'il est temps, dans le cadre des réformes initiées par le président de la République, de créer une télévision spécialisée dans l'histoire". La commémoration du 50e anniversaire de la bataille de Melika a été marquée par des scènes émouvantes de retrouvailles entre de nombreux moudjahidine et acteurs de cette bataille venus de différentes wilayas du pays. Auparavant, les participants à cet évènement historique ont visité les lieux de la bataille de Melika avant de baptiser le nouveau lycée de Bouhraoua au nom du feu moudjahid Krama Boudjemaâ. La bataille de Melika avait, selon les responsables locaux de l'ONM, débuté dans la nuit du 5 octobre 1961 par l'encerclement du ksar de Melika où une cellule fidayîn, composée de Taleb Ahmed, Saïd Abadou, Abed Zeroual, Mohamed Lazrag, Lakhdar Barkaoui et Moussa Souilam, chargée de l'organisation et de la mobilisation de comités populaires du FLN dans la région de Ghardaïa pour défendre l'unité nationale et l'intégrité du territoire que la France voulait diviser en dissociant le Sahara dans les négociations pour l'indépendance. Cette cellule a été cernée par les forces coloniales fortement armées, qui avaient évacué les habitants du ksar, avant de commencer à bombarder, au matin du 6 octobre, la cachette de cette cellule, dont les membres refusaient toute reddition, ont-ils ajouté. Le chahid Taleb Ahmed a été tué sur le champ tandis que les autres fidayîn, dont Saïd Abadou grièvement blessé, ont été faits prisonniers, ont-ils rappelé.