Plaidoyer à Tizi-Ouzou pour la formation des gestionnaires des déchets hospitaliersRégions

Les participants à une rencontre sur la gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri), organisée jeudi par le Centre hospitalo-universitaire de Tizi-Ouzou, ont plaidé pour la formation des préposés à leur gestion.Les participants à cette manifestation, à laquelle ont pris part des personnels médicaux et paramédicaux des structures sanitaires locales, et de représentants des ministères de tutelle et de l'Environnement, ont été unanimes à souligner l'importance d'accorder tout l'intérêt nécessaire à la formation des préposés à la gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux, et à la sensibilisation de l'ensemble des personnels du secteur sur les répercussions nocives pouvant découler d'un traitement inefficient de ces déchets.
L'accent a été mis sur la nécessité de définir les responsabilités de tous les préposés et intervenants, dans les diverses étapes, de la gestion de ces déchets, tout en insistant sur l'aspect préventif et la nécessité de doter les services concernés en moyens logistiques requis par l'accomplissement de leur mission.
Dans ce contexte, des intervenants ont expressément recommandé l'impératif de l'identification des points transitoires et définitifs de stockage des déchets d'activités de soins à risques infectieux au niveau de chaque établissement sanitaire, ainsi que la fixation des conditions de leur transport et d'entreposage au niveau des centres d'enfouissement technique.
Abordant ce dernier point, le représentant du ministère de l'Environnement D. Abdelbaki a rappelé les dispositions réglementaires en vigueur régissant, à tous les niveaux, la gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux.
Les structures de santé du pays, ont été dotées, ces dernières années, par le ministère de tutelle, en banaliseurs, un type d'incinérateur de haute technologie, permettant l'élimination des déchets d'activités de soins à risque infectieux, sans dégager ni de fumée, ni de liquide, contrairement aux incinérateurs conventionnels, a-t-on expliqué.