Algérie

Plaidoyer à davantage d'efforts pour sa préservation


Plaidoyer à davantage d'efforts pour sa préservation
Le recul de la musique malouf authentique et la faiblesse de son audience parmi notamment les jeunes exigent davantage d'efforts pour la préservation de ce patrimoine, ont affirmé des artistes et intellectuels en marge du concert organisé samedi soir à Souk-Ahras par l'association Ichbilia pour la musique andalouse.Le recul de la musique malouf authentique et la faiblesse de son audience parmi notamment les jeunes exigent davantage d'efforts pour la préservation de ce patrimoine, ont affirmé des artistes et intellectuels en marge du concert organisé samedi soir à Souk-Ahras par l'association Ichbilia pour la musique andalouse.
Cette musique s'est particulièrement distinguée sous l'occupation coloniale comme forme de résistance artistique et d'affirmation de l'identité arabo-musulmane de l'Algérie, a estimé Mourad Rifi, membre du conseil national des arts et des lettres (Cnal), lors de la rencontre organisée en présence des autorités de la wilaya à l'initiative commune de la direction de la culture et de l'académie de la société civile. Pour le même intervenant, la société a étreint cette musique après 1962 en l'honorant à l'occasion des fêtes etcérémonie mais cela a bien changé avec les vagues successives des nouvelles musiques légères des jeunes générations.
Des associations se sontde ce fait constituées pour tenter de préserver cette musique authentiqueen l'enseignant dans les maisons de jeunes et dans des écoles demusique. Selon Rifi, les premiers cheikhs du malouf à Souk-Ahrasfurent incontestablement Ali Triki, Belkacem Bouteghane dit Raïs,Mohamed Benzerga et son frère Mouldi ainsi que Mostafa Errifi quiavait dirigeait la zaouïa Aïssaoua de 1952 à 1976.
De son côté, SadekBouraoui, président de l'association Ichbilia, ce concert intitulé -Réunions des amis - vise à réunir les fans de cet art raffiné afin de le préserver pour les futures générations. Le concert a été animé par des artistes de Constantine, Annaba, Skikda, Mila, Guelma et Souk-Ahras dont Salim Fergani, Larbi Ghazel, Dhib Ayachi, Salim Refès, Fayçal Kahina, Mebarek Dekhla, Toufik Tayar, Fateh Rouana et l'associaion constantinoise Beyt El Malouf.
Cette musique s'est particulièrement distinguée sous l'occupation coloniale comme forme de résistance artistique et d'affirmation de l'identité arabo-musulmane de l'Algérie, a estimé Mourad Rifi, membre du conseil national des arts et des lettres (Cnal), lors de la rencontre organisée en présence des autorités de la wilaya à l'initiative commune de la direction de la culture et de l'académie de la société civile. Pour le même intervenant, la société a étreint cette musique après 1962 en l'honorant à l'occasion des fêtes etcérémonie mais cela a bien changé avec les vagues successives des nouvelles musiques légères des jeunes générations.
Des associations se sontde ce fait constituées pour tenter de préserver cette musique authentiqueen l'enseignant dans les maisons de jeunes et dans des écoles demusique. Selon Rifi, les premiers cheikhs du malouf à Souk-Ahrasfurent incontestablement Ali Triki, Belkacem Bouteghane dit Raïs,Mohamed Benzerga et son frère Mouldi ainsi que Mostafa Errifi quiavait dirigeait la zaouïa Aïssaoua de 1952 à 1976.
De son côté, SadekBouraoui, président de l'association Ichbilia, ce concert intitulé -Réunions des amis - vise à réunir les fans de cet art raffiné afin de le préserver pour les futures générations. Le concert a été animé par des artistes de Constantine, Annaba, Skikda, Mila, Guelma et Souk-Ahras dont Salim Fergani, Larbi Ghazel, Dhib Ayachi, Salim Refès, Fayçal Kahina, Mebarek Dekhla, Toufik Tayar, Fateh Rouana et l'associaion constantinoise Beyt El Malouf.
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