Il est interdit aux premières de s?asseoir sur le sable de la plage. De Sidi Salem à Aïn Achir et de Oued Bakrat à Chetaïbi, des individus en ont fait leur propriété absolue. Ils y ont installé à des fins de location, des parasols, des tables et des chaises. Quiconque des baigneurs homme ou femme ose poser ses effets sur le sable, est provoqué par des insultes avant d?être tabassé par des complices postés à quelques mètres. Un autre groupe de délinquants adopte le même comportement vis-à-vis des seconds. Pour stationner et déambuler en bordure de mer ou consommer une boisson fraîche, les automobilistes doivent obligatoirement payer 50 DA à un des membres de cette bande. Toute opposition est réprimée par l?intimidation à l?arme blanche. « Nous n?avons pas de plainte », se limite-t-on à répondre au niveau des commissariats concernés. Cet argument est avancé à chaque fois que l?on s?interroge sur la passivité des policiers en faction à quelques mètres de l?incident. « Il faudrait que l?Etat qui puise ses taxes sur nos salaires ou nos activités commerciales pense à recruter des délinquants du genre pour nous imposer de payer l?air que nous respirons », a affirmé un des automobilistes. Vendredi dernier, il avait échappé à un véritable lynchage à proximité de la clinique Saïdani. Il avait refusé de se soumettre à la loi des délinquants agissant en terrain conquis à quelques pas seulement du commissariat de police de la plage Fellah Rachid.
Posté Le : 11/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Leïla Azzouz
Source : www.elwatan.com