Algérie

PLAGES : Seules les vagues...



PLAGES : Seules les vagues...
C'est comme un miracle : alors que les plages grouillaient de monde à la veille du mois sacré, voilà que les lieux ont été complètement désertés au premier jour du jeûne. Rien n'indique que 24 heures auparavant les sables des lieux tels que Sidi Fredj, Zeralda ou Palm Beach étaient foulés par des milliers de paires de pieds. En ce premier jour de Ramadhan, la plage Colonel Abbès (Zéralda) a renoué avec l'ambiance automnale. Un léger vent soulevait le sable fin. L'espace réservé aux parasols a laissé place aux détritus, les tentes proposées à  la location durant la saison estivale sont presque à  l'abandon.   Seul un groupe de jeunes oisifs était sur place. Ils profitaient de la fraîcheur de la brise marine en parlant de «tout» et de «rien». Plus loin,  Azur Plage. L'ambiance est morose. Où sont passés les estivants ' Où est passée la ruée qui caractérisait les lieux ' Le parking est vide, les snacks sont fermés, les petits revendeurs ont disparu. Silence. Poussant encore un peu plus. Près de la plage familiale les palmiers, un couple a dressé une table au bord de mer. Pieds dans l'eau il se rafraîchissait profitant du calme et de la clarté du tableau que leur offrait la mer dans toute sa splendeur. A quelques mètres, trois cavaliers se promenaient sur le rivage. Enfin un air d'été à  Palm Beach. Des enfants profitent encore des plaisirs de la mer. Au large, les quelques vagues provoquées par le vent laissaient apparaître un baigneur étendu sur sa planche à  voile. Calme et volupté. Côtés infrastructures hôtelières, une ambiance de fin d'été y règne. A Douaouda Marine, les établissements hôteliers le «Méditerranéen» et «Kahina» ont fermé leurs portes. Les portails de ces deux hôtels étaient enchaînés.  Normal, les clients sont tous rentrés chez eux pour passer le Ramadhan en famille. Même atmosphère au complexe touristique de Mazafran. A l'hôtel « Safir » le réceptionniste assurait son service seul. Aucune personne n'est passée dans les couloirs même pas le bagagiste qui, d'ordinaire, se postait à  l'entrée pour accueillir et aider les clients. A l'hôtel « Les Sables d'Or », toujours à  Zéralda, un agent de sécurité fait signe qu'aucun service n'est assuré pour cette journée. « Revenez le soir », a-t-il lancé. A Sidi Fredj aussi, le parking principal est vide alors que les établissements hôteliers (Riadh et El Marsa) ne sont occupés que par quelques clients étrangers ou de passage. «Il est prévu d'organiser des veillées. La date n'a pas encore été fixée», indique un agent rencontré à  l'entrée de l'hôtel Riadh.


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