Ce littoral, réputé pour ses fascinantes plages, attire beaucoup de visiteurs.La plupart des citoyens mostaganémois profitent, avant l'arrivée du mois sacré de Ramadhan, des vacances estivales. L'une des destinations préférées des Mostaganémois, Relizanais, Tiaretis, Mascariens, Saïdis, des émigrés, même des Sudistes, à savoir de Ouargla, Béchar et Laghouat, ça reste bien sûr la plage de Petit Port, une station balnéaire relevant de la commune de Sidi Lakhdar, située à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem. Ce littoral, réputé pour ses fascinantes plages, attire des visiteurs dont l'envie est de «faire le vide», comme l'avait déclaré un jeune.
«C'est un endroit calme avec un esprit de sérénité où l'on peut réellement échapper au vacarme de la ville», a ajouté un vacancier. Cependant, cet endroit côtoyé des Mostaganémois n'a pourtant jamais connu de développement notable depuis plus de 15ans! Cela dit, cette commune ne dispose même pas d'hôtellerie ou d'espace réservé aux jeunes, pas même d'auberge. Les appartements à louer reviennent de plus en plus cher, 50 000 à 80 000 DA pour deux semaines! En outre, la distribution d'eau dans ce village se fait rare en cette période, trois jours sans eau, et si les vacanciers en ont droit, c'est une eau d'une couleur brunâtre, sale, qui provoque le dégoût du consommateur. Pire encore, la distribution ne dure pas plus de 30 mn.
«Les responsables nous privent d'eau pour favoriser sa vente par le biais des citernes dont le prix se chiffre à 1 400 Da», a déwwclaré un visiteur. Pourtant, cette commune ne manque pas de ressources naturelles! Par conséquent, l'hygiène ne trouve pas sa place dans cet endroit avec ce manque d'eau. A cela s'ajoute le délaissement des vacanciers qui fait empirer ce fléau! «Cet endroit, qui offre aux visiteurs une vue agréable, est malheureusement négligé par ses responsables, dommage!», a ajouté un Mostaganémois. Cette nouvelle méthode de vie, celle de gagner le plus d'argent possible sur le dos des vacanciers, ne concerne pas seulement la vente d'eau, mais aussi la hausse vertigineuse des prix des aliments en tous genres, à l'exemple du pain qui s'écoule à 10 DA le matin et 15 DA le soir!
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Posté Le : 09/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Taoui
Source : www.elwatan.com