Plage à Aïn Témouchent

La plage de Oued El Hallouf, station balnéaire située à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya est envahie par les estivants en surnombre. Rien n'y fait, même pas le Ramadhan !Ses résidents saisonniers regrettent qu'elle soit devenue invivable du fait d'un flux de baigneurs bien au-delà de ses capacités d'accueil : «Pourquoi accorde-t-on un nombre trop élevé de lignes de transport sur Oued El Hallouf ' Pourquoi ne pas fixer le nombre de navettes des transporteurs en fonction de façon à ce que le plaisir de la mer demeure '» D'autres interlocuteurs se plaignent de l'hygiène insuffisante et de l'éclairage public.Pour ce qui est de ce sujet à la charge de la municipalité de Sidi Ben Adda, d'aucuns relèvent que la saison estivale est à la charge de la commune au profit de non-résidents et au détriment de la population locale qui ne jouit plus exclusivement du budget communal : «Que rapportent les milliers d'estivants qui se pressent sur la plage ainsi que les habitants des cabanons '» Depuis deux années, pour remédier à cette situation quelques aménagements ont été apportés dans le versement du montant des concessions accordées à des plagistes. Cependant, cela est loin de combler le déficit.Il s'est même produit l'effet inverse avec les concessions accordées à des revendeurs saisonniers sur des espaces : «Ces revendeurs de pastèques et autres produits érigent des zribas du plus laid effet, «gourbisant» les lieux». Plus grave, certains individus obstruent les allées existant entre les cabanons et y aménagent des abris : «Mais, monsieur, ces allées avaient été aménagées dès la construction des cabanons de façon à absorber l'attaque des vagues par mauvais temps. Ainsi, les flots en furie trouvaient un exécutoire qui affaiblissait leur force de destruction sur les bâtisses. Aujourd'hui, faute de ces allées, les vagues fragilisent le bâti et creusent le sol sous les cabanons mettant à nu leurs fondations. Où est le service communal de l'urbanisme '»