Algérie

Place du 1er Novembre : Les souterrains seront rendus aux piétons



«Les souterrains de la place du Premier Novembre (Ex-place de la Brèche) vont être rendus à leur vocation première pour servir de passage aux piétons, et ce probablement, dès la rentrée sociale prochaine», a déclaré, hier, le chargé de la communication de l'APC de Constantine, M. Benlecheheb au cours d'une rencontre organisée dans les studios de la radio régionale de Constantine.
Seconde du genre sur le même thème, cette émission a réuni sur le plateau les représentants des services de la sécurité, ceux de la protection civile, de la Société de distribution de l'Est (SDE) et de l'APC, autour du thème récurrent de la sécurité et de l'indemnisation des commerçants des souterrains, victimes de l'incendie qui a ravagé les lieux, le 20 Juillet dernier. «Cette question va être soumise conjointement par le chef de la daïra et le président de l'APC à M. le wali qui prendra la décision idoine. Mais, dans tous les cas, la délocalisation des commerçants des souterrains vers un autre site, qui n'est pas encore défini, est sérieusement envisagée. Ce dossier va être confié à une commission ad hoc au niveau de la wilaya», a expliqué le représentant de la municipalité, ajoutant que tout le monde est maintenant convaincu du danger de tenir commerce en cet endroit, et le dernier sinistre vient de le démontrer. M. Benlecheheb a signalé enfin qu'une commission de la commune va se rendre ce jour même dans l'après-midi, dans les souterrains pour effectuer une tournée d'inspection et va certainement aboutir à la même conclusion. L'idée a remporté l'adhésion du représentant de la sûreté de wilaya, le lieutenant Zemouli, lequel a estimé qu'elle va contribuer grandement à régler les problèmes de la circulation dans le périmètre névralgique situé entre les deux places, celles des Martyrs et du 1er Novembre, qui représentent le c'ur de la ville. Sur un autre plan, le représentant de l'APC a rejeté complètement l'idée d'indemnisation des commerçants dont les pertes individuelles ont été estimées, selon un commerçant qui a appelé au téléphone, entre 23 à 200 millions de centimes, et si indemnisation il y aurait, ce sera celle que demandera la commune à la société d'assurance. «L'APC va demander à la société d'assurance des indemnisations concernant les équipements qu'elle a perdus dans les souterrains dans cet incendie», a précisé le chargé de la communication de l'APC. Cette déclaration n'a pas manqué de susciter la protestation d'un commerçant qui a appelé à son tour et a estimé que la cause de l'incendie (alors que cette dernière n'a pas encore été définie officiellement) se trouve à l'extérieur des magasins et est donc imputable, selon lui, aux services de l'APC qui n'avaient pas pris des mesures préventives pour protéger les lieux d'un tel désastre.
Intervenant dans cette polémique, le représentant de la SDE, M. Benmouhoub, chargé des relations avec la clientèle, a tenu à faire une mise au point en demandant à tous de ne plus parler de Sonelgaz, car le sujet concerne sa direction, la SDE. Dans la foulée, il a confirmé aussi que le branchement électrique n'a pas encore été rétabli dans le souterrain, au grand désappointement des commerçants qui attendent dans la fébrilité, de reprendre leurs activités dans les plus brefs délais, le mois du Ramadhan ayant déjà bouclé sa première moitié. Pour le lieutenant Tafer, chargé de la communication à la direction de la protection civile, son intervention a consisté à expliquer les mesures de prévention tout en rejetant les accusations portées contre son organisme par les commerçants en relatant méthodiquement l'opération d'intervention du 22 juillet. «L'intervention de la protection civile s'est déroulée dans les normes requises, a-t-il affirmé, et le sinistre a été maîtrisé en l'espace d'une heure, grâce aux moyens humains et matériels que nous avons mobilisés et à l'encadrement du dispositif qui a été fait par le plus haut responsable de la direction».


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