Algérie

Place au travail



Les dernières mesures décidées par le président de la République constituent une bouffée d'oxygène, notamment pour les ménages au faible revenu, souffrant de l'inflation et de la faiblesse du pouvoir d'achat.Outre la suppression des impositions sur le revenu général (IRG) pour les salariés dont la mensualité oscille entre 20000 et 30000 dinars, et la révision à la hausse du Snmg (de 18000 à 20000), l'allocation chômage de 13000 dinars tombe à point nommé au vu des augmentations des produits alimentaires. Une décision à l'aune du mois de Ramadhan synonyme de dépenses, notamment pour les familles nombreuses. Mohamed, un employé d'administration municipale et père de trois enfants âgés entre 22 et 34 ans, estime que «l'allocation chômage instaurée par le président de la République, est salutaire. Une contribution à même d'alléger le lourd fardeau lié aux besoins quotidiens des sans-travail. Pour sa part, notre interlocuteur prend en compte sa mensualité. «Je suis obligé d'équilibrer mes dépenses en fonction de mon salaire ne dépassant pas 28000 dinars», a-t-il expliqué, soulignant que «les faux frais engloutissent la moitié de mon salaire, en plus des factures de l'eau, gaz et l'électricité pour lesquelles je me retrouve très souvent en train de jouer le gendarme à la maison en veillant au moindre détail, question d'éviter le gaspillage, sans compter les besoins vitaux pour lesquels je suis appelé à équilibrer mes dépenses en prenant toutes les précautions nécessaires, quitte à m'en passer de certains luxes».
Idem pour l'employé Abderrazak, père de trois filles, ayant terminé leurs études et se retrouvent toutes au chômage. «En attendant que mes filles trouvent du travail, je suis allégé par leurs grandes dépenses», a-t-il indiqué soulagé. Il a ajouté que «notre budget familial sera, désormais, conforté par une manne de 39000 dinars/ mois qui s'ajoutent aux 30 000 dinars de ma mensualité». Salim Benaïssa, lui, peine à boucler les fins des mois en raison de son travail instable et pour lequel il est rémunéré à hauteur de 20000 dinars/ mois alors qu'il est appelé à nourrir quotidiennement cinq membres de sa famille, dont trois adultes au chômage. Lui aussi estime que cette «allocation chômage vient en appoint». «Je me réjouis de cette mesure qui m'allège ne serait- ce qu'un tant soit peu des lourdes dépenses de mes enfants au chômage.»; Une certaine indépendance financière», a-t-il expliqué indiquant qu'il est «convaincu que mes enfants auront un travail durable. Car ils seront, désormais, répertoriés dans les fichiers des demandeurs d'emploi qu'il faut caser impérativement». «Après le long chômage, les portes du travail sont, désormais, grandes ouvertes à mes enfants». L'instance habilitéeà délivrer «le titre du chômeur» est également appelée à «délivrer le titre d'employé au profit de tout individu recensé par l'Agence nationale de l'emploi», s'est-il enthousiasmé, tout en étant convaincu que «la fin du chômage a sonné, en plus des lourdes dépenses pour lesquelles il fait face quotidiennement». En attendant, des Oranais, hommes et femmes en âge de travail, sont en quête des renseignements leur permettant leur inscriptions dans les fichiers des chômeurs à bénéficier de l'allocation de 13000 dinars.


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