Algérie

Place au développement économique Révolutions arabes : mythes et réalités



Place au développement économique                                    Révolutions arabes : mythes et réalités
Une journée d'études ayant réuni des experts et des défenseurs des droits de l'Homme a été animée par un panel des penseurs algériens, français et belges, hier à l'hôtel Hilton, en présence d'une nombreuse assistance formée essentiellement des des défenseurs des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Saïda Benhabyllès, membre du Centre international d'études et de recherche sur le terrorisme et les victimes du terrorisme, a souligné que : « l'essentiel consiste à lever toute équivoque sur notre mission en Lybie et en Syrie, car nous voulons aider les peuples qui souffrent. Notre démarche a pour but d'évaluer la situation en toute objectivité afin d'éviter une guerre médiatique et la désinformation ».
Elle a également réaffirmé l'attachement de l'Algérie « aux principes démocratiques, la résistance à l'oppression, la sécurité et la sauvegarde des populations civiles » tout en ajoutant que « la mission de la délégation algérienne en Lybie et en Syrie a bénéficié d'une expertise approfondie dans le décryptage des situations de crise (politique et économique) ».
Pour Olivier Guilmain, professeur belge exerçant à Bruxelles, et auteur de l'ouvrage Printemps arabe : Mythes et réalités de révolutions canalisées de l'extérieur, qui n'a pas fait le déplacement à Alger en raison d'un problème de santé de son épouse, estime que « Bien que les conséquences politiques des actions menées par la NED (fondation américaine pour la démocratie) sur le terrain, y compris en matière de financement des processus électoraux, sont difficiles à évaluer avec précision, les montants débloqués pour 2012 et le budget prévu pour 2013 tendent à prouver que le volontarisme politique n'est pas prêt de s'éteindre à Washington ».
Aussi, Guilmain se demande si la démocratie comprise comme système politique ouvert et pluraliste s'en portera mieux, et si la société civile financée en tout ou en partie par la NED, comme d'autres organismes de même nature, peut être considérée comme un partenaire fiable et neutre de la démocratie.
Aussi, il se pose des questions de savoir « s'il est admissible qu'une organisation privée comme le NED, dont les revenus sont exclusivement publics, finance certaines organisations politiques et sociales tunisiennes égyptiennes ou syriennes et pas d'autres, contribuant, ainsi, au basculement des échiquiers politiques locaux ».
Concocter une politique de l'emploi pour les jeunes
La Semaine économique de la Méditerranée, qui s'est close sur un débat entre acteurs européens et arabes du développement, a donné lieu à la réflexion suivante : « Une fois lancées les révolutions du printemps arabe, comment transformer ces fleurs en fruits dont pourraient profiter les jeunes des pays concernés ».
Il s'agit pour les acteurs politiques des pays arabes de lancer des initiatives pour assurer le développement durable, selon un analyste tunisien affirmant que « il existe beaucoup de diplômés de l'enseignement supérieur et peu d'emplois pour eux dans le pays, un grand besoin d'artisans ici, et là une pénurie de main-d''uvre ».
« Les chômeurs doivent trouver une issue, et un professeur de mathématiques peut devenir créateur d'entreprise », souligne Wafa Makhlouk Sayadi qui témoigne d'une conscience des entrepreneurs tunisiens et de leur rôle face à la crise ouverte en ajoutant « qu'il est nécessaire de valoriser le créateur d'entreprise ».
Un autre expert indique que « la Tunisie a vu affluer beaucoup d'argent, mais comme le système de corruption n'a pas disparu avec l'ancien régime, cet argent n'est pas allé là où il aurait été utile à la jeunesse », poursuivant que « les activistes ne savent pas comment lever des fonds, et les appels à projets administrativement compliqués leur échappent. La mobilité contrariée empêche ceux à qui profiteraient vos moyens de s'informer à la source ».
Mats Karlsson, le directeur du Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée constate ce besoin de reconnaissance et d'avenir en précisant que « les jeunes jeunes ont besoin d'être socialement assurés, de pouvoir se loger, se soigner... longtemps les gouvernements ont subventionné les carburants. Ils pourraient désormais subventionner de préférence la satisfaction de ces besoins, penser vert, penser emploi » selon le site économique méditerranéen.
Une journée d'études ayant réuni des experts et des défenseurs des droits de l'Homme a été animée par un panel des penseurs algériens, français et belges, hier à l'hôtel Hilton, en présence d'une nombreuse assistance formée essentiellement des des défenseurs des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Saïda Benhabyllès, membre du Centre international d'études et de recherche sur le terrorisme et les victimes du terrorisme, a souligné que : « l'essentiel consiste à lever toute équivoque sur notre mission en Lybie et en Syrie, car nous voulons aider les peuples qui souffrent. Notre démarche a pour but d'évaluer la situation en toute objectivité afin d'éviter une guerre médiatique et la désinformation ».
Elle a également réaffirmé l'attachement de l'Algérie « aux principes démocratiques, la résistance à l'oppression, la sécurité et la sauvegarde des populations civiles » tout en ajoutant que « la mission de la délégation algérienne en Lybie et en Syrie a bénéficié d'une expertise approfondie dans le décryptage des situations de crise (politique et économique) ».
Pour Olivier Guilmain, professeur belge exerçant à Bruxelles, et auteur de l'ouvrage Printemps arabe : Mythes et réalités de révolutions canalisées de l'extérieur, qui n'a pas fait le déplacement à Alger en raison d'un problème de santé de son épouse, estime que « Bien que les conséquences politiques des actions menées par la NED (fondation américaine pour la démocratie) sur le terrain, y compris en matière de financement des processus électoraux, sont difficiles à évaluer avec précision, les montants débloqués pour 2012 et le budget prévu pour 2013 tendent à prouver que le volontarisme politique n'est pas prêt de s'éteindre à Washington ».
Aussi, Guilmain se demande si la démocratie comprise comme système politique ouvert et pluraliste s'en portera mieux, et si la société civile financée en tout ou en partie par la NED, comme d'autres organismes de même nature, peut être considérée comme un partenaire fiable et neutre de la démocratie.
Aussi, il se pose des questions de savoir « s'il est admissible qu'une organisation privée comme le NED, dont les revenus sont exclusivement publics, finance certaines organisations politiques et sociales tunisiennes égyptiennes ou syriennes et pas d'autres, contribuant, ainsi, au basculement des échiquiers politiques locaux ».
Concocter une politique de l'emploi pour les jeunes
La Semaine économique de la Méditerranée, qui s'est close sur un débat entre acteurs européens et arabes du développement, a donné lieu à la réflexion suivante : « Une fois lancées les révolutions du printemps arabe, comment transformer ces fleurs en fruits dont pourraient profiter les jeunes des pays concernés ».
Il s'agit pour les acteurs politiques des pays arabes de lancer des initiatives pour assurer le développement durable, selon un analyste tunisien affirmant que « il existe beaucoup de diplômés de l'enseignement supérieur et peu d'emplois pour eux dans le pays, un grand besoin d'artisans ici, et là une pénurie de main-d''uvre ».
« Les chômeurs doivent trouver une issue, et un professeur de mathématiques peut devenir créateur d'entreprise », souligne Wafa Makhlouk Sayadi qui témoigne d'une conscience des entrepreneurs tunisiens et de leur rôle face à la crise ouverte en ajoutant « qu'il est nécessaire de valoriser le créateur d'entreprise ».
Un autre expert indique que « la Tunisie a vu affluer beaucoup d'argent, mais comme le système de corruption n'a pas disparu avec l'ancien régime, cet argent n'est pas allé là où il aurait été utile à la jeunesse », poursuivant que « les activistes ne savent pas comment lever des fonds, et les appels à projets administrativement compliqués leur échappent. La mobilité contrariée empêche ceux à qui profiteraient vos moyens de s'informer à la source ».
Mats Karlsson, le directeur du Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée constate ce besoin de reconnaissance et d'avenir en précisant que « les jeunes jeunes ont besoin d'être socialement assurés, de pouvoir se loger, se soigner... longtemps les gouvernements ont subventionné les carburants. Ils pourraient désormais subventionner de préférence la satisfaction de ces besoins, penser vert, penser emploi » selon le site économique méditerranéen.


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