« Place à la jeunesse »

La comédienne déclare d'emblée « qu'elle ne soutient pas un candidat par rapport à un autre ». De cette échéance, elle attend surtout l'amélioration de la condition féminine en Algérie. « La femme pourrait sortir le soir, s'attabler à un café, manger dans un restaurant en toute quiétude », nous dit-elle. Elle déplore la situation difficile de la jeunesse qui, en fin de compte, ne recherche qu'un toit, un travail et de la considération. Elle émet l'espoir que les responsables de l'Etat prennnent au sérieux les problèmes de la jeunesse. Pour elle, « les anciens ont beaucoup donné à l'Algérie, leur expérience a été très enrichissante pour le pays mais la relève devient impérative ». Selon elle, « le changement ne peut venir que des jeunes générations et il faudrait qu'elles soient sensibilisées sur cette volonté de changement qui ne peut s'effectuer que par l'arrivée d'une nouvelle sève, prometteuse d'un avenir meilleur et prospère ». Elle pense que « l'Algérie a assez souffert au cours de la décennie noire et qu'elle mérite tout le bonheur possible ». « Notre pays a payé chèrement la liberté et la démocratie. Notre peuple ne peut maintenant que jouir de la paix et la stabilité ». « Je lance un appel au futur président de conduire notre pays sur la voie de la paix et de la sérénité », conclut-elle.