Algérie

Place à l'assistance aux familles des victimes


Place à l'assistance aux familles des victimes
Pierre-Jean Vandoorne, ambassadeur, et Jean-Michel Aubas, ingénieur général, ont effectué le lundi 18 août, en leur qualité de coordonnateurs de l'assistance aux familles des victimes françaises, une visite à Alger.Un mois est passé après le crash du vol AH 5017... et les conclusions de l'enquête ne planent toujours pas à l'horizon! L'affaire connaît un suivi tout de même. Ne serait-ce que sur le plan de la coopération et des concertations entre les pays concernés. D'ailleurs, dans le cadre de la concertation et de la coopération entre l'Algérie et la France sur le suivi de l'accident du vol AH 5017 et la mise en oeuvre de l'accord tripartite conclu entre l'Algérie, la France et le Mali le 31 juillet dernier, MM. Pierre-Jean Vandoorne, ambassadeur, et Jean-Michel Aubas, Ingénieur général, ont effectué avant-hier, lundi 18 août, en leur qualité de coordonnateurs de l'assistance aux familles des victimes françaises, une visite à Alger au cours de laquelle ils se sont entretenus avec le P-DG d'Air Algérie, Mohamed Salah Boultif, le secrétaire général du ministère des Transports M'hareb M'hamed et celui du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci-Bereksi. «L'Algérie et la France continueront à oeuvrer ensemble et avec les pays concernés, au premier rang desquels le Mali, pour que la lumière soit faite sur les causes de la catastrophe, que les restes mortels de toutes les victimes soient, dans la mesure du possible, identifiés et rendus à leurs proches, et pour accompagner les familles des victimes dans cette terrible épreuve», lit-on dans un communiqué rendu public hier par l'ambassade de France en Algérie.Ces entretiens ont permis «un échange de vues au cours duquel les deux parties ont souligné l'importance que revêtent le processus d'identification des victimes et l'enquête de sécurité avec la participation des experts algériens à ces deux processus en conformité avec les conventions internationales en vigueur en la matière», selon notre source.Lors d'une conférence de presse, Laurent Fabius s'est exprimé le même jour, depuis le Quai d'Orsay, sur la situation après le crash de l'avion d'Air Algérie qui a coûté la vie à 118 passagers, dont 54 français. «Le recueil des dépouilles des victimes (...) se fait dans des conditions extrêmement difficiles du fait que les restes sont pulvérisés, que la chaleur est accablante (...) et de l'extrême difficulté des communications et des transports», a-t-il notamment expliqué.Selon le Bureau français d'enquêtes et analyses (BEA), chargé de l'enquête technique par les autorités maliennes, les enregistrements des conversations de l'équipage sont pour l'instant «inexploitables» en raison du dysfonctionnement d'une boîte noire. L'avion d'Air Algérie a été pulvérisé à son impact au sol après avoir perdu de la vitesse et viré à gauche pour une raison encore indéterminée alors qu'il traversait une zone orageuse, selon les premiers éléments de l'enquête.


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