Piquet de grève permanent

Ainsi, des rassemblements sont assurés, en continu de 8h à  20h. «Nous n'avons pas perturbé l'outil de production mais ceci ne nous empêche pas de revendiquer nos droits en nous réservant le droit d'opter pour d'autres formes de lutte au cas où Sonatrach continue de nous ignorer», ont affirmé hier des représentants des travailleurs qui se sont déplacés à  nos bureaux. Les travailleurs avancent, à  cet effet, deux revendications principales : «Depuis notre réintégration à  l'entreprise mère Sonatrach en janvier 2010, nous n'avons toujours pas perçu nos droits comme nos collègues des autres filiales. A ce jour, nos salaires ne sont pas mis à  jour et nous n'avons pas encore perçu notre prime de revalorisation, encore moins nos rappels comme le stipule pourtant la circulaire de 2008. Le CP1K est considéré comme une filiale à  part entière de Sonatrach, mais dans la réalité, nous continuons à  àªtre moins considérés que les autres travailleurs de l'entreprise.» Les travailleurs rappellent également qu'avant de recourir à  leur mouvement, ils avaient présenté, le 1er mars dernier, une pétition pour demander la tenue d'une AG extraordinaire afin de débattre de leurs revendications, «mais on n'a reçu aucune réponse». Pour sa part, le SG de l'union de wilaya de l'UGTA a estimé que «les doléances des travailleurs sont étudiées par leur tutelle ; ce n'est là qu'une question de temps». Et d'avancer que pour la mise à  jour des salaires ainsi que les autres considérations financières, ils auront à  prendre effet «à partir de janvier 2011 comme l'a convenu le conseil d'administration», chose que refusent les travailleurs qui campent sur leurs positions en estimant que le CP1K a intégré Sonatrach en janvier 2010 et  exigent que cette date soit considérée comme l'unique repère de toute révision salariale.