Pieds-noirs : Emouvantes retrouvailles
Ils sont venus, ils sont revenus de Toulon, du Midi de la France? Vingt et un pieds-noirs, dont la majorité sont natifs de Maghnia. Une ville qu?ils ont quittée au lendemain de l?indépendance de l?Algérie. Dans leurs seuls bagages, mille et un souvenirs douloureux, aspergés d?appréhensions. Une crainte vite balayée par l?accueil fortement chaleureux de leurs anciens camarades de classe, leurs voisins et toute une population hospitalière. Difficile de réprimer des larmes quand Isabelle, la voleuse de roses du jardin public, dépoussière sa mémoire pour raconter avec le détail : « Je volais des roses du jardin public, le gardien me courait après, mais il ne réussissait jamais à m?attraper. La vérité est que ?et je l?ai apprise après- c?est que cet humble gardien ne voulait jamais m?attraper, mais seulement me faire peur. Cela vous paraît insignifiant peut-être, mais ça a tout un sens d?humanisme et d?amour. » José, qui n?a pas perdu l?ombre du dialecte maghnaoui, revient sur les souvenirs d?antan, Perez, Daniel, Bernard? Tous ont effectué un flash back, aidés par des autochtones dont la mémoire est loin d?être émoussée. Pendant une semaine, les « enfants prodiges » ont sillonné la ville, ses ruelles, ses maisons? Ils se sont retrempés dans la tradition locale (Mets locaux, musique?)
Posté Le : 08/05/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : C. B.
Source : www.elwatan.com