Algérie

"Picasso s'est inspiré de nous !"



Sur Internet ou sur des dépliants touristiques, il n'est pas rare de lire que Picasso s'est rendu à Fakaha. Le guide Le PetitFuté évoque ainsi les toiles mondialement réputées de cevillage,Sur Internet ou sur des dépliants touristiques, il n'est pas rare de lire que Picasso s'est rendu à Fakaha. Le guide Le PetitFuté évoque ainsi les toiles mondialement réputées de cevillage,
des tentures sénoufo qui auraient charmé un certainPicasso, alors en visite discrète dans la région au début dusiècle.L'Afrique et Picasso, c'est tout un fantasme. Car si le peintrea une fois déclaré par boutade : "L'art nègre, connais pas !",il en était un fervent admirateur et disposait d'une impressionnantecollection d'art africain. Soulignant les
similitudesentre des sculptures africaines et les oeuvres de l'Espagnol,de nombreux critiques voient dans l'art africain une de sessources d'inspiration. On cite souvent la ressemblance entreun masque grebo et un des visages des célèbres Demoiselles d'Avignon, mais il existe d'autres exemples. "Quand oninsistait sur l'influence de l'art africain sur le développement de son oeuvre, il haussait les épaules, agacé de se voirainsi réduit : certes, il s'en est nourri dès 1906, date à laquelle il vit les premières sculptures" africaines, souligne un de ses biographes, Gilles Plazy. Picasso est décédé en 1973 à l'âge de 91 ans. Difficile d'imaginer la star mondiale de la peinture, alors âgée de 85 ou 86 ans, accomplir unebalade de 15 kilomètres à pied, au hasard dans la brousse, et rester ensuite quelques jours dans un village africain sans eau ni électricité? et que cela soit passé inaperçu. Et si Picasso a continué à produire jusqu'à sa mort,
ce n'est certainement pas à partir de 1968. Alors, comme le dit Le Petit Futé, estil venu à Fakaha au début du siècle ' Si l'on ne trouve pas trace du voyage de Picasso, assure un jeune, c'est parce que celui-ci aurait tenu ce voyage secret pour ne pas dévoiler qu'il s'était inspiré de Fakaha. On est proche des accusations de plagiat?Il aurait alors fallu à Picasso se rendre en bateau à Abidjan, dans l'Afrique coloniale française, puis parcourir près de 1 000 km de piste pour rallier le nord de la Côted'Ivoir
des tentures sénoufo qui auraient charmé un certainPicasso, alors en visite discrète dans la région au début dusiècle.L'Afrique et Picasso, c'est tout un fantasme. Car si le peintrea une fois déclaré par boutade : "L'art nègre, connais pas !",il en était un fervent admirateur et disposait d'une impressionnantecollection d'art africain. Soulignant les
similitudesentre des sculptures africaines et les oeuvres de l'Espagnol,de nombreux critiques voient dans l'art africain une de sessources d'inspiration. On cite souvent la ressemblance entreun masque grebo et un des visages des célèbres Demoiselles d'Avignon, mais il existe d'autres exemples. "Quand oninsistait sur l'influence de l'art africain sur le développement de son oeuvre, il haussait les épaules, agacé de se voirainsi réduit : certes, il s'en est nourri dès 1906, date à laquelle il vit les premières sculptures" africaines, souligne un de ses biographes, Gilles Plazy. Picasso est décédé en 1973 à l'âge de 91 ans. Difficile d'imaginer la star mondiale de la peinture, alors âgée de 85 ou 86 ans, accomplir unebalade de 15 kilomètres à pied, au hasard dans la brousse, et rester ensuite quelques jours dans un village africain sans eau ni électricité? et que cela soit passé inaperçu. Et si Picasso a continué à produire jusqu'à sa mort,
ce n'est certainement pas à partir de 1968. Alors, comme le dit Le Petit Futé, estil venu à Fakaha au début du siècle ' Si l'on ne trouve pas trace du voyage de Picasso, assure un jeune, c'est parce que celui-ci aurait tenu ce voyage secret pour ne pas dévoiler qu'il s'était inspiré de Fakaha. On est proche des accusations de plagiat?Il aurait alors fallu à Picasso se rendre en bateau à Abidjan, dans l'Afrique coloniale française, puis parcourir près de 1 000 km de piste pour rallier le nord de la Côted'Ivoir


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