Algérie

Pic et pic et colegram



Pic et pic et colegram
Faire son choix de la médication personnelle est aujourd'hui aisé chez tout individu. L'Algérien n'y échappe pas et certainement deux fois plus qu'une, lui qui évoque à chaque fois qu'il est question de pharmacologie de «doua aarab». Sauf qu'au rayon «doua aarab» nombreux sont, et il n'y aucune exagération sur le terme, les apprentis sorciers qui cueillent et ramassent parce qu'à portée de main et n'importe où depuis que nos concitoyens n'ont aucun état d'âme à tout jeter par-dessus le balcon et/ou la fenêtre n'importe quoi. Autrement dit tout ce qui pousse et pourrait avoir une apparence décalée par rapport à l'habituel.Dans les souks, ce ne sont pas les bonimenteurs qui manquent. Ils ont d'ailleurs, contrairement à ceux qui disposent d'échoppes et y commercialisent des herbes et plantes dites traditionnelles, l'avantage de bonimenter. Or, ils ont certes le bagout mais également le don de gruger le gogo qui achète et se place en situation de risque par la consommation de ce qu'il a acheté. Dans ce cas d'espèce, du rétablissement au trépas, la ligne droite est vite tracée. Dans cet ordre d'idée, l'Union européenne a décidé, il y a de cela trois années, d'interdire la culture des plantes médicinales. Or, les souks algériens regorgent de ces personnes qui vendent d'ailleurs à la criée des produits qui ont pour particularité et surtout propriété multiple de guérir de la prostate, de l'impuissance, des oreillons, de la presbytie, la phlébite...en somme le remède miracle, voire la potion magique.Ce constat ne doit pas non plus condamner les bienfaits que peuvent prodiguer effectivement certaines plantes et que rares sont les personnes qui en connaissent d'abord l'apparence et ensuite la nature. Nombreux sont les malades face auxquels la médecine a failli et qu'un traitement traditionnel n'a sans doute pas totalement rétabli mais édulcoré leur douleur et parfois en a effacé les traces. Bien entendu, dans ce cas d'espèce il ne saurait être que la perception d'une exception et non pas la vérité d'une règle.A. L.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)