Algérie

Phénomène hors maîtrise '


L'immigration clandestine est un phénomène qu'on n'a pas fini de creuser pour trouver les meilleurs moyens de le combattre, ou d'une manière soft de se pencher sur ses effets socioéconomiques et sécuritaire au niveau des pays de transit ou d'installation de ces populations, à la recherche désespérée d'une terre d'accueil. L'Algérie, initialement pays de transit des migrants subsahariens, avant qu'une bonne partie de ces derniers ne décident de s'y installer durablement, notamment à la faveur de l'embellie financière vécue par le pays durant les années 2000, s'intéresse depuis longtemps à ce phénomène, sans arriver à le maîtriser.A vrai dire, aucun pays n'y est arrivé à ce jour, peut-être parce qu'on n'a jamais cherché sérieusement à lui trouver le remède adéquat, et qu'on cherche seulement à s'en débarrasser à travers des politiques rigides. Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), qui a lancé, récemment, une étude sur le phénomène de l'immigration clandestine, en Algérie, avec toutes ses dimensions et ses répercussions sociales et économiques, ambitionne-t-il d'apporter une réflexion positive qui pourrait constituer un outil de gestion pour les pouvoirs publics ' En tant qu'institution consultative auprès du président de la République, le CNESE s'attellera, en collaboration avec un groupe de travail constitué, représentant l'ensemble des institutions et organismes en relation avec ce phénomène, à recueillir tous les avis, propositions et recommandations à même d'assurer l'élaboration d'une stratégie nationale pour faire face à ce phénomène dans le plein respect des engagements pris par l'Algérie, notamment ceux liés au respect des droits de l'Homme et les droits des migrants, selon une déclaration du président du Conseil, Sidi Mohamed Bouchenak Khelladi.
Une stratégie nationale qu'on cherche à mettre en place, et qui laisse croire que, jusqu'à présent, le pays n'en possédait pas une en la matière. Jusqu'à présent, en matière de lutte contre l'immigration clandestine, on renforçait la surveillance aux frontières, et on recueillait les migrants dans des centres avant de les refouler vers leurs pays d'origine. Mais, les migrants reviennent toujours, et en nombre toujours plus important.
Comment faire face à ce phénomène, à travers la mise en ?uvre d'un cadre juridique qui réglemente le séjour et le travail des migrants, soit leur intégration dans le développement économique ou leur exclusion au nom d'une lutte pure et dure ' Faire face à ce phénomène dans le plein respect des engagements pris par l'Algérie, notamment ceux liés au respect des droits de l'homme et les droits des migrants, c'est mettre en place une législation claire concernant le statut des réfugiés, qui n'a pas exactement les mêmes motifs de déplacement que celui d'un migrant clandestin.
Aussi, pourquoi ne pas sonder la voie de l'intégration de ces migrants, ceux qui peuvent le mériter, dans le circuit légal du travail, en leur accordant un titre de séjour et un permis de travail, tant que certains secteurs, dont l'agriculture et le bâtiment, sont déjà recruteurs '
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