Algérie

Phénomène des harraga : Quand les filles tentent la « hedda »



Deux jeunes filles de la ville de Tiaret, S. 22 ans et K. 21 ans, alléchées par des perspectives séduisantes quant à une traversée de la Méditerranée sur proposition flatteuse, bien sûr, de deux jeunes garçons en ont finalement eu pour leur rêve. Abandonnées à Oran une fois soulagées des conséquentes sommes d'argent et de bijoux volés à leurs parents, les deux victimes de l'arnaque, réagissant à la forfaiture s'en sont remises à la police pour déposer plainte. Après enquête des services de police des deux villes, les deux jeunes loubards ont été identifiés et une bonne partie du produit (or et argent) récupérée.Les prévenus, T. H. et M. M., de même qu'un receleur furent finalement présentés devant le magistrat instructeur. Les deux premiers ont été mis sous mandat de dépôt et le complice receleur sous contrôle judiciaire. Au-delà de la singularité de l'acte, il subsiste cette folle tentation de la hedda qui hante les filles. Des jeunes filles pourtant issues de parents à l'abri du besoin, histoire de dire que le phénomène des harraga n'est pas la conséquence du chômage. La preuve !


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