Algérie

PHENOMENE DE MIGRATION CLANDESTINE EN ALGERIE



PHENOMENE DE MIGRATION CLANDESTINE EN ALGERIE
Le Premier ministre tire la sonnette d'alarme au sujet de l'immigration clandestine en Algérie, encouragée par la dégradation de la situation sécuritaire aux frontières, notamment au niveau de la région du Sahel.D'où, d'ailleurs, le grand «risque» que ce phénomène «perdure», comme l'avoue Abdelmalek Sellal qui parlera de près de 20 000 migrants ayant trouvé «asile» temporaire en Algérie jusqu'ici.Ce qui n'a pas empêché, pour autant, les autorités publiques de juguler un tant soit peu ce fléau, en opérant des rapatriements. Sauf que, précisera le Premier ministre par la voix du ministre des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi, lors d'une séance consacrée aux questions orales à l'APN, jeudi dernier, le rythme de rapatriements de ces migrants suit celui de l'amélioration de la situation sécuritaire dans leurs pays, et ce «en coordination avec la représentation diplomatique de leurs pays et dans le respect de la dignité humaine».Sellal, pour qui la recrudescence de ce phénomène est une «source de préoccupation pour l'Algérie, notamment aux plans sécuritaire et sanitaire et sur le plan du travail au noir», justifiera le gel des mesures de rapatriement des ressortissants maliens et nigériens, en attendant le retour de la paix et de la sécurité dans leurs pays respectifs.A rappeler que depuis quelques années, des ressortissants subsahariens, libyens et syriens ne cessent d'atterrir en Algérie. Parce que leur présence dans le pays est illégale, ils ne peuvent travailler, se contentant, pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles, des seuls revenus de leur mendicité qu'ils pratiquent partout.M. K.ÉQUIVALENCE DES PERMIS DE CONDUIREDes facilitations pour notre diasporaDe nouvelles facilitations sont accordées aux membres de notre très large communauté établie à l'étranger.Pour ceux, parmi cette diaspora établie dans des pays liés à l'Algérie par des conventions, qui souhaiteraient échanger leurs permis de conduire contre des permis équivalents, cela ne doit plus relever du calvaire.C'est l'engagement du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui promet une réduction drastique des délais y afférents puisque les pièces requises pour échanger ces permis de conduire contre des permis équivalents pourront être retirées, en moins de 40 jours, dans leurs pays de résidence.Mais cela ne pourra être possible qu'une fois «le fichier national du permis de conduire prêt», ce qui interviendra en juillet 2015, comme l'a promis Tayeb Belaïz, jeudi lors d'une séance de questions orales à l'APN.Il a précisé que «le fichier national du permis de conduire permettra à tout Algérien établi dans un pays lié à l'Algérie par une convention à cet effet et qui souhaiterait échanger son permis de conduire contre un permis équivalent de retirer les pièces requises dans un délai allant de 30 à 40 jours, et ce, grâce au contact direct qui sera établi entre le consulat et la daïra concernée».L'Algérie est liée par des conventions de ce type à la Tunisie, à l'Italie et à l'Espagne, précisera le ministre.M. K.MALADIES RARESUn plan de dépistage précoce de la phénylcétonurieUn programme de dépistage néonatal de la phénylcétonurie vient d'être établi.Un programme lancé à titre pilote début 2014 dans la perspective d'un plan durable de dépistage et de prise en charge de la pathologie, mis de concert d'avec l' organisation des Nations unies pour l'enfance (Unicef), comme l'a précisé le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, jeudi dernier lors d'une séance de questions orales à l'APN. La phénylcétonurie est une affection génétique qui empêche les enfants atteints de métaboliser une substance naturellement présente dans l'alimentation, la phénylalanine.A la naissance, les malades ont un excès de phénylalanine dans le sang (hyperphénylalaninémie) qui peut être reconnu sur une analyse en laboratoire.Le terme «phénylcétonurie» renvoie à la présence de substances particulières, les phénylcétones, dans les urines des malades qui ne sont pas traités. A défaut de dépistage et de traitement précoces, la maladie entraînerait une accumulation de phénylalanine dans l'organisme, particulièrement toxique pour le cerveau en développement de l'enfant.Abdelmalek Boudiaf a fait part, dans ce sillage, de l'inscription du lait infantile sans phénylalanine, un complément alimentaire pour les enfants présentant une phénylcétonurie, sur la liste des produits pharmaceutiques pris en charge par l'Etat dans le cadre d'un arrêté ministériel définissant la liste des maladies rares. Il est destiné à trois catégories d'âge, (1er, 2e et 3e âge).




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