Algérie

Pharmacies et malades en souffrance !


On a beau, au niveau du département de la santé, assurer que le pays ne souffre d'aucune pénurie, la réalité frappe pourtant de plein fouet des malades auxquels le médecin prescrit un traitement qu'ils ne pourront pas suivre parce qu'ils n'en trouveront parfois pas une part importante dans les officines.Le ministre affirme, par exemple, à propos de la vitamine D3 qu'elle est disponible à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), qui se trouve à Dar El-Beïda ! Pourquoi ce médicament est-il en rupture au niveau des pharmacies et pourquoi contraindre le citoyen à aller l'acheter à Dar El-Beïda, au niveau d'une entreprise qui devrait avoir d'autres chats à fouetter que d'écouler la petite ampoule ' Les nouveau-nés en ont besoin. Si votre bébé est suivi par un pédiatre qui exerce dans une clinique privée, vous devrez vous munir de votre ampoule, celle-ci ne disposant pas du médicament.
Si vous vous adressez à une polyclinique, il y est disponible. Allez comprendre pourquoi le malade est soumis à un tel casse-tête et pourquoi les responsables au niveau du ministère de la Santé ont la certitude de mieux faire avancer le schmilblick en faisant main basse sur une fiole qui coûte tout juste une centaine de dinars ! Pourquoi Saidal a cessé de produire de l'aspirine, les mycocides et j'en passe' Vous ne trouverez pas beaucoup de médicaments chez le pharmacien, mais ce que vous pouvez être certain d'avoir en quantité industrielle ce sont tous les produits de parapharmacie.
Ils coûtent cher, s'écoulent péniblement pour certains d'entre eux mais ils sont là et font les beaux jours de nos importateurs qui agissent librement et imposent au marché algérien ce que, eux, choisissent de vendre.
En fait, les importateurs chez nous, c'est le corps de métier qui, en agissant en toute impunité, imprime le rythme qu'il veut à la consommation locale. Qu'il s'agisse de fruits et légumes, de produits alimentaires en tous genres ou de médicaments, ce qui intéresse en priorité ce sont les bénéfices engrangés. Bientôt, les médecins pourraient être contraints de prescrire en fonction de ce qu'il y a sur le marché.
M. B.
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